Publié le: 10 janvier 2014

Hausse du taux de chômage en Suisse romande Recul du chômage 
en vue en 2014 Moins bien payées dès leur premier emploi

Le taux de chômage a augmenté dans tous les cantons romands en novembre dernier, sauf à Genève où il est resté stable à 5,5%. La plus forte hausse a touché le Valais (+0,6 point à 4,2%). Neuchâtel, qui reste le canton le plus touché après Genève, a connu une hausse de 0,1 point, à 5,3%. Vaud, Jura et Fribourg ont également connu des progressions de 0,1 point, avec des taux à 5%, 3.9% et 2,8%.

Faits & chiffres

Les prévisions conjoncturelles du Groupe d’experts de la Confédération pour l’hiver 2013/2014 font état de perspectives favorables. La situation conjoncturelle en Suisse s’est encore améliorée durant les mois d’automne. A condition que la conjoncture internationale, encore fragile, poursuive sa lente amélioration, il y a de bonnes chances pour que l’économie suisse continue de croître durant les deux années à venir.

Cette conjoncture favorable améliore aussi les perspectives sur le marché du travail. L’emploi s’améliore dans l’industrie, qui a dû faire face, ces deux dernières années, à des suppressions de postes en raison du contexte difficile pour les exportations. Parallèlement, l’évolution de l’emploi est restée positive dans d’autres secteurs, notamment dans la construction et la plupart des secteurs des services. Le chômage devrait donc, de ce fait, bientôt amorcer un retournement de tendance. Selon les prévisions du Groupe d’experts de la Confédération, les chiffres du chômage devraient connaître un recul marqué à partir de 2014, qui devrait s’accélérer encore en 2015 sous l’effet du renforcement de la dynamique conjoncturelle. En moyenne annuelle, le taux de chômage devrait s’établir à 3,2% en 2013, 3,1% en 2014 et 2,8% en 2015.

A travail égal, les jeunes femmes reçoivent un salaire moins élevé que les jeunes hommes, et ce dès leur premier emploi. C’est ce qui ressort d’une étude menée par des chercheurs du Fonds national de recherche «Egalité entre hommes et femmes» et dont les résultats ont été rendus publics en fin d’année. Jusqu’ici, on ignorait à quel moment de la vie professionnelle apparaissaient les différences salariales.

Les scientifiques ont dépouillé les données émanant de près de 6000 jeunes qui participent depuis 2000 à une étude à long terme sur le passage de l’école à la vie professionnelle. Ils ont comparé le salaire initial des jeunes femmes à celui des jeunes hommes, en considérant un grand nombre de facteurs susceptibles d’expliquer les différences salariales. Même en tenant compte de ces facteurs, il reste un différentiel salarial de 7%, soit 278 francs par mois entre les hommes et les femmes, pour lequel les chercheurs n’ont pu trouver aucune explication.

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