Publié le: 10 juillet 2015

Horaire flexible: le vent en poupe!

enquête population active 2014 – Environ la moitié des preneurs d’emplois apprécient des conditions de travail flexibles. Un sur cinq travaille le samedi et un dixième le dimanche.

La moitié des actifs en Suisse peut organiser son travail de manière flexible – qu’il s’agisse de semaines ou de mois, avec ou sans blocs, sur la base d’une durée de travail annualisée ou d’horaires libres. C’est ce que montre l’Enquête suisse sur la population active (ESPA), menée en 2014 par l’Office fédéral de la statistique (OFS). Un travail qui montre aussi que les hommes choisissent plus souvent des horaires flexibles que les femmes (femmes: 37,6%; hommes: 51,1%). Autre constat: les actifs terminant leur formation au tertiaire (hautes écoles et universités) optent 3,5 fois plus souvent pour un horaire flexible, par rapport aux actifs sans formation post-obligatoire (62,3% contre 17,9%).

Temps partiel en hausse

Autre trend haussier, la part des temps partiels est de 31,7% en 2004 à 36% en 2014. Sur ce nombre, trois femmes sur cinq, mais à peine un actif masculin sur cinq! Une personne sur cinq s’activent le samedi et les femmes sont plus nombreuses que les hommes ce jour-là. Un actif sur dix se met même à la tâche le dimanche.

Pour le travail nocturne, la proportion tombe à un actif sur vingt (femmes: 4,2%; hommes: 5,7%). Alors que l’instruction ne semble pas avoir eu d’influence pour les femmes, les hommes ayant terminé une formation secondaire I sont plus que deux fois plus nombreux à travailler la nuit que ceux qui ont terminé une formation tertiaire. Ils sont 17,1% à travailler le soir.

Là encore, on voit jouer cette différence entre niveaux de formation: les personnes qui ont terminé leur cursus au secondaire I sont plus nombreuses à travailler le soir que celles qui ont terminé avec un ­niveau secondaire II ou tertiaire.

Travail sur appel: trend haussier

Presque un actif sur vingt travail sur appel. Chez les femmes, ce modèle de travail est plus fréquent lors de l’engagement. Ainsi, une femme sur dix dispose de plusieurs emplois simultanés. Pour l’année 2014, 7,4% des actifs étaient engagés par une agence de travail temporaire. Et, dans 2,4% des cas, pour une durée de mandat inférieure à six mois.

Bien que le sexe et le niveau d’instruction ne semble pas jouer ici de rôle essentiel, ce sont les femmes disposant d’un niveau de formation tertiaire que l’on retrouve le plus souvent (11,2% des cas) dans cette situation professionnelle.

Enfin, le nombre total d’heures travaillées dans le cadre professionnel en Suisse a atteint 7,7 milliards d’heures en 2014 (soit +1,2% par rapport à l’année précédente).

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