Journal des arts et métiers: Quels sont, selon vous, les principaux risques pour les indépendants?

n Bruno Kaufmann: Souvent, les indépendants inscrivent une grande part de leurs besoins dans les charges d’exploitation. Cette part n’est généralement pas couverte en cas de sinistre, car le calcul des prestations de la LPP et de la LAA a principalement pour base le salaire soumis à l’AVS.

Qu’en est-il de l’assurance pour le ­partenaire?

n Une couverture insuffisante pour le partenaire représente un autre risque non négligeable. Si sa femme venait à tomber malade, le garagiste devrait subitement s’occuper d’elle et de ses enfants en plus de son entreprise, et ses limites seraient vite atteintes.

Les clients doivent-ils effectuer un exa­men médical pour souscrire une assurance d’une indemnité journalière ou une assurance en cas d’incapacité de gain?

n En fonction de l’âge ou du niveau de prestations assurées, certaines personnes doivent remplir un questionnaire. Selon les résultats de celui-ci, un examen médical de l’état de santé de la personne peut s’avérer nécessaire.

L’assureur contrôle-t-il le motif de l’incapacité de gain?

n Afin de pouvoir évaluer la gravité de l’atteinte et la perte financière, laquelle détermine le montant de la rente en cas d’incapacité de gain, AXA Winterthur procède à un contrôle sur la base de diverses informations telles que les rapports de médecins les expertises, les dossiers AI et l’examen des comptes. Dans le cadre de l’assurance d’une indemnité journalière, AXA Winterthur fournit les prestations prévues dans la police pour les conséquences économiques de l’incapacité de travail consécutive à une maladie. C’est le diagnostic médical qui détermine l’importance de l’incapacité.