Publié le: 12 décembre 2014

J’aime valoriser 
 mon savoir-faire Bonheur professionnel 
et familial à concilier Tous les plans de carrière 
demeurent ouverts

après la formation, la carrière

Graziella Bourret recommanderait-elle 
son propre métier à ses enfants? 
La responsable de l’agence UBS de Mont­treux répond sans hésiter: «Ma fille de dix ans me parle aujourd’hui déjà de son envie de devenir employée de banque. Je ne cherche pas à l’en dissuader, parce 
qu’une formation dans la banque permet d’aborder des activités aussi diverses 
que passionnantes.»

Cette Vaudoise a débuté son parcours professionnel par un apprentissage auprès de son employeur actuel. Elle a ensuite travaillé dans différents secteurs – de la gestion de crédits d’entreprises au management support, en passant par le conseil à la clientèle privée – et a ainsi gravi un à un les échelons de sa carrière.

Aujourd’hui, Graziella Bourret, responsa­ble de l’agence de Montreux où elle dirige neuf collaborateurs, encadre deux personnes en formation. «Je consacre une bonne moitié de mon temps à la direction de l’agence et au coaching, mais je suis aussi, comme auparavant, en contact régulier avec des clients.» Et elle y tient: «Je m’occupe d’hypothèques et de placements et je conseille en matière de prévoyance.» Elle connait ainsi, du fait de sa propre expérience en tant que conseillère, à quels défis ses collabora­trices et collaborateurs sont confrontés.

La jeune apprentie employée de banque 
a très tôt nourri l’ambition de progresser dans son métier. Elle a donc opté pour un perfectionnement professionnel exigeant. Pendant deux ans et demi, elle a fréquenté, deux jours par semaine, l’Ecole supérieure spécialisée en banque et finance AKAD à Lausanne. Elle a conclu cette formation avec l’obtention du brevet fédéral de conseillère financière. «J’ai pris de mon propre chef l’initiative de compléter mon bagage 
professionnel», explique Graziella Bourret. 
«Je ­le souhaitais en premier lieu pour mon développement personnel, mais aussi, bien sûr, parce que je pensais que la banque apprécierait cet engagement.»

Graziella Bourret ne s’était pas trompée et n’a pas regretté les nombreux samedis de liberté qu’elle a sacrifiés à son diplôme. Aujourd’hui, en tant que responsable d’agence, elle occupe non seulement un poste à responsabilités, mais elle concilie aussi travail et vie de famille. Elle exerce son activité à 80%, ce qui lui permet de passer ses mercredis avec ses deux enfants en âge de scolarité. Professionnellement, elle apprécie particulièrement l’autonomie accordée dans le gestion de son agence, par exemple pour stimuler le développement personnel 
de ses employés, tout en bénéficiant de l’encadrement offert par une grande banque.

«J’ai pris de mon 
propre chef l’initiative 
de compléter mon bagage professionnel.»

Lorsqu’elle a terminé son apprentissage de parqueteuse en 2005, Jocel­yne Glinz était la première femme de Suisse Romande à s’illustrer dans ­cette profession. Un rude métier dans lequel il faut parfois porter de lourdes charges, un monde d’hommes, pour l’essentiel, dans lequel elle est entrée parce que l’on obtient une satisfaction personnelle à la fin de la journée. «J’ai toujours eu des idées assez atypiques et, avant de choisir, j’avais également suivi un stage de maçonne.» Après un apprentissage chez Mathieu Tapis à Fribourg, elle est engagée chez Gerber à Münsingen afin d’apprendre l’allemand et d’avoir le vocabulaire technique. Par la suite, elle décroche un travail de représentation dans les machines pour parquet, puis pour des revêtements de sols. Depuis 2012, la voici chez Mapei, à un poste dont elle dit qu’elle lui correspond parfaitement, celui de conseillère technique: «Mes anciens patrons sont devenus mes clients, j’ai toute une gamme de produits qui sont utilisés pour poser des parquets, des revêtements de sols, tels que des colles ou encore des ciments autonivelants. J’aime également aller sur les chantiers pour donner du conseil et au besoin de faire une démonstration, valoriser mon savoir-faire.»

Elle a 28 ans. Nommée experte pour les examens de fin d’apprentissage 
il y a deux ans, en raison de ses talents, elle supervise chaque année les «exas» pour une classe de 3e, pour la partie pratique et les oraux. «Je trouve génial de garder une oreille attentive à l’évolution des exigences dans ce métier.» Elle constate, elle aussi, que c’est de plus en plus difficile de trouver des jeunes et que ce type d’apprentissage est plus souvent dû à un «pourquoi pas» qu’à une vocation. Les jeunes qui souhaitent ouvrir une entreprise ne sont pas nombreux.

«Mes patrons sont devenus mes clients.»

Lorsque l’épouse du vice-président des Etats-Unis vi­site Bühler SA, à Uzwil (SG), ce n’est pas sans raison. D’ailleurs, un nombre croissant de délégations du monde entier visitent des entreprises formatrices ­suisses pour observer de près les clés du succès de notre système de formation dual. De longue tradition, la formation professionnelle revêt une grande importance et, par une plus grande perméabilité dans les degrés d’études tertiaires ces dernières années, cette filière ouvre de nouvelles perspectives de carrière. Grâce à ce fabuleux système, le taux de chômage des jeunes en Suisse est l’un des plus bas de la planète et le taux de professionnels se hissant à la tête des grands groupes est l’un des plus élevés! Pour faire carrière en Suisse, on peut donc parfaitement passer par la filière de la formation professionnelle supérieure.

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