Publié le: 4 juillet 2014

Jeu d’influence et mercato politique

dérive – L’organisation de défense des consommateurs, la Stiftung für Konsumentenschutz (SKS), se livre à une ­propagande politique éhontée avec l’argent du contribuable. L’usam exige que l’on mette un terme à cette subvention politique.

Au lieu d’informer dans l’intérêt du consommateur, la SKS se livre à une propagande de gauche pour le moins suspecte. Et cela, en encaissant près d’un million de francs de la Confédération, autrement dit l’argent du contribuable ! C’est un scandale, car la SKS contrevient totalement à la loi sur l’information des consommatrices et consommateurs. L’usam, pour sa part, réclame la suspension immédiate de son financement public aussi longtemps que cette organisation de défense des consommateurs mène un activisme politique. Dans sa présentation, la Stiftung für Konsumentenschutz (SKS) se prétend « l’avocate indépendante et critique des consommatrices et consommateurs ». La présidente de cette organisation – Prisca Birrer-Heimo – souligne bien que la directrice de la SKS (Sara Stalder) ne doit avoir aucun mandat politique. Mais bien vite, on constate que ce prétendu organe de défense des consommateurs fait surtout de la politique ! Sur sa page d’accueil, la SKS emploie même le terme de « lobby » et se vante de mener « une politique en faveur des consommateurs ».

Et à chaque fois que la SKS veut faire ratifier une charte de sa propre composition auprès des parlementaires, c’est clairement une organisation politique qui apparaît ! Qu’un lobby exerce une influence sur la marche politique, c’est légitime, sauf si ce groupe est financé par les deniers publics pour accomplir une mission dénuée de tout rôle politique … Or, c’est exactement le cas de la SKS ! Bien souvent, la SKS fait passer son action politique avant les intérêts et préoccupations des consommatrices et consommateurs. Les exemples de requêtes et revendications, manifestement de gauche, sont nombreux et l’organisation réinterprète à sa façon l’intérêt du consommateur. Car quels sont les consommateurs représentés par la SKS quand celle-ci exige une taxe au sac plastique pour emballer ses courses dans les magasins ?

Selon la SKS, les consommateurs suisses verraient un intérêt à lire des étiquettes en petits caractères et seraient prêts à payer le renchérissement des produits qui en résulte.

Selon la SKS, les consommatrices et consommateurs doivent « dans leur propre intérêt » payer avec allégresse une nouvelle taxe de recyclage. Quant à la révision de la loi sur les cartels, la SKS en fait une victoire, même si les milliers de judicieuses coopérations entre PME qui profitent en particulier au consommateur seront sérieusement compliquées voire carrément impossibles.

Son « Baromètre des prix » est aussi inutile que coûteux. Ce portail, servant davantage à stimuler la consommation, est boudé par les consommateurs et sa fréquentation a chuté. Alors que des portails internet privés dégagent du profit, celui de la SKS coûte 500 000 francs aux contribuables suisses. Que la SKS puisse agir de la sorte révèle des irrégularités graves au sein du Bureau fédéral de la consommation dont la gestion de sa SKS affiliée est résolument personnelle et idéologique.

Sans autre forme de procès, le Bureau fédéral de la consommation a changé la clé de répartition des subventions en pénalisant notamment le Konsumentenforum (KF) avec l’argument fallacieux que cette organisation libérale « s’écarte de la ligne officielle » .

L’usam réclame la fin de cette subvention politique ou sa suspension tant que l’organisation de défense des consommateurs mène un activisme politique.

Rappelons que cette situation est en infraction à la loi visant à encourager « une information objective des consommatrices et des consommateurs » ! En parallèle, l’usam réclame une réévaluation générale des subventions allouées dans le cadre de la loi sur l’information au consommateur. Ces derniers sont d’ailleurs mieux informés que jamais et les autorités doivent prendre en compte cette évolution. Bref, cessons de gaspiller l’argent public pour des prestations mieux gérées par des organisations privées et indépendantes !

usam

le sondage

Votez le top du flop de la SKS

La SKS – ou la prétendue défense des consommateurs – enchaîne les faux-pas. Une véritable défense des intérêts des consommateurs ressemblerait quand même à autre chose. A vous de désigner le top du flop de Mme Stalder et ses acolytes. Nous attendons avec plaisir vos commentaires !

n Taxe sur les sacs d’emballage en plastique et papier dans les magasins.

n Etiquette de déclaration exhaustive des ingrédients sur les denrées alimentaires.

n Taxe sur tous les produits recyclables.

n « Baromètre des prix », un outil à 2,30 francs le clic.

Articles approfondis

Articles approfondis

Articles approfondis

Articles approfondis

Articles approfondis

Articles approfondis

Articles approfondis

Articles approfondis

Articles approfondis

Articles approfondis

Articles approfondis

Articles approfondis

Articles approfondis

Les plus consultés