Publié le: 10 décembre 2021

l’édito

L’union fait la force

Les principes de gestion ont le vent en poupe. Utiliser la «crise comme une opportunité» ou en faire une «vertu»... On n’a presque plus envie de l’entendre. Cet édito ne parle ni de direction, ni de crise. Elle présente l’orientation de l’usam – ou pourquoi le succès de notre association cette année repose sur le principe: «l’union fait la force».

Les entreprises, associations et organisations de toutes sortes ne réussissent que si elles ont formulé une stratégie fondée et des objectifs mesurables qui en découlent. Mais le succès n’est au rendez-vous que si et seulement si la mise en œuvre opérationnelle est conséquente.

L’usam, principale organisation faîtière de l’économie suisse, a formulé il y a quelques années l’exigence stratégique d’être également représentative en matière de politique économique extérieure et de place financière. Un lobbying global en matière de politique économique pour l’ensemble de la place intellectuelle, industrielle et financière suisse. Aujourd’hui, cet objectif est atteint.

Des représentants renommés de la place financière ont rejoint l’usam en tant que partenaires – désormais, la Banque Raiffeisen a également franchi ce pas (lire ci-contre page 3). Les performances politiques de l’usam, qui se concentre avec succès sur la prévention des réglementations entravant la concurrence ou sur leur limitation au strict nécessaire, ont été déterminantes.

L’usam est aussi bien positionnée en matière de politique économique extérieure. L’adhésion de la Chambre de commerce ukraino-suisse (lire page 16) a permis de mettre l’accent sur un autre aspect. L’usam s’est encore engagée en faveur de l’accord de libre-échange avec l’Indonésie, qui revêt une grande importance pour notre pays. Grâce aux contacts directs de l’usam avec l’économie indonésienne, les électeurs ont pu être convaincus de l’utilité de l’accord.

Profiter du momentum est un facteur de succès dans le travail sur le dossier. Peu avant la rupture des négociations du Conseil fédéral sur l’accord-cadre, l’usam avait déjà montré concrètement comment les relations avec l’UE pourraient être aménagées de manière prometteuse. Quelques jours seulement après le rejet de la loi sur le CO2, la direction de l’association a esquissé devant les médias de nouveaux garde-fous possibles pour l’avenir. La direction de l’association doit intégrer l’actualité politique dans ses réflexions. En conséquence, l’usam s’est également positionnée récemment avec des idées sur le financement futur de nos infrastructures de transport. Un débat qui nous occupera de plus en plus dans les années à venir.

Récemment, l’usam et les deux autres associations économiques ont présenté au public un agenda de politique économique (lire en Une). Une première tentative, initiée par l’usam, avait échoué il y a trois ans. Le moment n’était manifestement pas encore venu. Cette année, le président de l’usam a présenté une nouvelle proposition. La direction de l’association a participé en première ligne à la formulation du texte et a pu faire valoir ses idées de manière déterminante. L’agenda reflète donc largement la stratégie de l’usam.

Le Comité directeur a déjà examiné la stratégie de l’usam et l’a orientée vers les années à venir. Les objectifs fixés sur cette base pour les quatre prochaines années font actuellement l’objet d’une large consultation auprès des organisations membres et seront adoptés lors du prochain Congrès des arts et métiers, le 3 mai 2022. La base est appelée à s’impliquer activement dans ce processus, selon la devise «l’union fait la force».

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