Publié le: 12 mai 2021

Lockdown: en finir!

OUI À LA LOI COVID-19 – Elle ne fait que soulager les symptômes, mais pas la maladie du «lockdown». Le 13 juin ne devrait pas être l’occasion de jouer aux donneurs de leçons.

L’usam et d’autres associations économiques se sont exprimées lundi 10 mai devant les médias en faveur d’un OUI à la loi Covid-19. Ce texte soumis au peuple en juin consacre des principes durement acquis par le Parlement et les partenaires sociaux, tels que la proportionnalité et le droit de regard des partenaires sociaux.

La vraie maladie: cette fermeture

«Sans la loi Covid-19, le Conseil fédéral deviendrait encore plus puissant», déclare Hans-Ulrich Bigler, directeur de l’usam. C’est précisément ce pouvoir que les opposants à la loi ont voulu combattre.

«Avec la loi Covid-19, nous soulageons les symptômes. Cependant, la cause de la maladie, dont souffre l’économie en particulier, mais aussi la société dans son ensemble, c’est bien le verrouillage», poursuit le directeur de l’usam. De nombreuses PME souffrent des mesures de verrouillage disproportionnées et absurdes.

L’Office fédéral de la santé publique (OFSP) lui-même a dû admettre que les mesures de confine­ment ne constituaient pas une parade à la pandémie. Ce n’est pas la fermeture qui est en soi décisive, mais le respect des règles d’hygiène, ainsi que des concepts de protection stricts.

Compensation, et non «aide»

Cela s’inscrit dans cette fameuse «logique d’une protection ciblée», avec une vaccination et des tests généralisés, la recherche des informations de contacts et les plans de protection. Cette logique est ancrée dans la loi Covid-19 et améliore et complète ainsi la loi actuelle sur les épidémies. La conseillère nationale PRD et vice-présidente de l’usam Daniela Schneeberger considère que l’aide financière apportée par la Confédération aux entreprises, associations et particuliers, à des dizaines de milliers de PME et à des centaines de milliers de salariés, était indispensable.

Privé de liberté économique

Daniela Schneeberger a précisé qu’il n’était pas correct d’utiliser le terme «aide». En fait, il s’agit plutôt d’une compensation pour la privation de la liberté économique, elle-même garantie par la Constitution fédérale. L’économie a su faire preuve de solidarité en mettant en œuvre des concepts de protection et des restrictions opérationnelles. Ses acteurs et ses actrices ne doivent pas être laissés dehors se faire rincer.En

www.sgv-usam.ch/loi-covid19-oui

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