en bref

Le nombre de faillites d’entreprise par suite d’insolvabilité a augmenté de 2% l’an dernier en Suisse et s’élève à 4536 cas. En Suisse romande, la tendance est à la baisse pour le Jura, Genève et Neuchâtel, mais à la hausse pour Fribourg, Vaud et le Valais.Quant aux cessations d’activité pour des motifs organisationnels, leur nombre a chuté d’un quart par rapport à l’année précédente pour s’établir à 1770. Ces chiffres viennent d’être publiés par la société de recouvrement Bisnode sur la base de données tirées du Registre suisse du commerce.

Au niveau national, la plus forte détérioration revient aux cantons d’Uri et du Tessin. En ce qui concerne les créations d’entreprise, Bisnode en a dénombré 40 509 l’an passé au niveau suisse, soit une progression de 3% par rapport à 2012.

L’usam salue le rapport final relatif à la réforme de l’imposition des entreprises III. La réforme propose une bonne combinaison de mesures propres à renforcer la compétitivité fiscale de la Suisse. Les pertes de recettes fiscales consécutives aux ajustements de régimes fiscaux soumis à des critiques peuvent être évitées ou compensées. La Suisse reste ainsi attractive pour l’implantation de grandes entreprises, ce qui est bénéfique pour les PME.

Le chômage reste la préoccupation majeure des Suisses, même si l’urgence du problème a diminué. C’est qui ressort du baromètre 2013 du Credit Suisse publié en fin d’année passée. 44% des personnes interrogées se disent préoccupées par le chômage, contre 49% l’année précédente et 52% en 2011. C’est la onzième fois consécutive que le chômage occupe la tête du classement.

Comme en 2012, l’immigration et la libre circulation des personnes arrivent en deuxième place, avec 37% des sondés. La troisième préoccupation majeure des Suisses est l’AVS, avec les craintes liées à la pérennité de la prévoyance vieillesse. Ce point est cité par 29% des personnes interrogées, contre 36% en 2012.

Enfin, les questions de sécurité restent cruciales pour les Suisses selon le sondage. La sécurité personnelle face à la criminalité et à la violence et la garantie de la protection sociale ont gagné en importance. Le baromètre des préoccupations est réalisé depuis 37 ans par Credit Suisse.

Les entreprises suisses ont, en 2012, consacré 12,8 milliards de francs pour leurs activités de recherche et développement (R-D). Selon l’office fédéral de la statistique, qui publie ces chiffres, cela représente une augmentation d’environ 800 millions de francs (+7%) par rapport à 2008, date du dernier relevé. Ce montant record permet à la Suisse de figurer dans les pays où les entreprises sont les plus actives en R-D. En 2012, près de 52 000 personnes étaient employées par les entreprises pour leurs activités de recherche de développement, ce qui représente une augmentation de 13% par rapport à 2008. La proportion des femmes augmente également au sein du personnel de R-D : les femmes représentent dorénavant un quart des effectifs.