Publié le: 4 avril 2014

Monsieur 
le conseiller fédéral,

en soutien au projet

Pour soutenir « L’année de la formation professionnelle », l’Union suisse des arts et métiers usam a écrit une lettre au conseiller fédéral Schneider-Ammann. Pour aller plus loin qu’un effet de marketing et montrer un signe fort. Le texte a permis de réunir les signatures d‘une quarantaine de conseillers nationaux et de députés au Conseil des Etats. Pas moins d’une cinquantaine d’associations professionnelles soutiennent ce projet qui présente des mesures concrètes à mettre en application pour soutenir les forces vives de la formation des compétences-clés nécessaires à la bonne santé des PME.

Cette semaine, une grande rencontre a permis d‘y voir plus clair sur les chantiers de la formation professionnelle. Et de mesurer également l’engagement concret du Conseil fédéral sur ce terrain. En collaboration avec les milieux de la formation et les partenaires sociaux, ce dernier a esquissé lundi 1er avril les orientations futures de la politique de la formation professionnelle. Rien de concret n’a cependant encore été décidé, constate l’ATS. « Le système actuel fonctionne, mais nous voulons combler les lacunes », a déclaré lundi devant les médias à Berne Johann Schneider-Ammann, le chef du Département de l’économie, de la formation et de la recherche (DEFR). Plusieurs jalons ont ainsi été posés à l’occasion du premier Sommet national de la formation professionnelle, afin que les besoins en main-d’œuvre qualifiée soient couverts dans le futur. La loi sur la formation professionnelle est entrée en vigueur en 2004. Elle a permis d’unifier les offres de formation, et les réformes que la loi avait lancées sont désormais pour la plupart achevées, précise un communiqué du DEFR publié lundi. « Nous voulons toutefois offrir à tout le monde une perspective et une place de travail », a rappelé M. Schneider-Ammann. La formation professionnelle doit donc être renforcée et traitée comme l’éducation générale. Les participants au sommet ont adopté quatre piliers prioritaires : la formation professionnelle supérieure, la maturité professionnelle, la formation pour adultes et l’orientation professionnelle. La mise en œuvre fait l’objet de discussions entre les partenaires sociaux, les milieux de la formation et les acteurs politiques et économiques. Les participants se sont accordés pour renforcer l’offre de la formation professionnelle supérieure. Dans ce domaine, les examens professionnels fédéraux et supérieurs ainsi que les filières professionnelles seront revalorisés, selon le DEFR.

« Trouver la parade

au défi démographique »

« Le système de l’apprentissage est un pilier important du modèle à succès suisse », a encore déclaré le président de l’Union suisse des arts et métiers usam, Hans-Ulrich Bigler. Le défi consiste aussi à trouver la parade au recul dé­mographique, a-t-il ajouté, souhaitant que l’apprentissage s’établisse au sein de l’école comme une spécialisation propre. L’apprentissage est la formation initiale la plus importante en Suisse et représente un tremplin professionnel pour deux tiers des jeunes Suisses après l’école obligatoire. Sur 2010-2013, le montant mis à disposition par Berne pour la formation professionnelle s’est élevé à 2,1 milliards de francs. Il est passé à 3,6 milliards pour la période 2013-2016. Synthèse JAM

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