Un mix énergétique ouvert à toutes les technologies: l'énergie nucléaire reste essentielle pour les PME suisses
Ne cassez pas ce qui marche!
politique climatique – La Suisse est l’un des rares pays au monde à disposer d’une politique climatique efficace. Son succès réside dans une loi idéologiquement neutre et des compétences technologiques pointues. Plus que jamais, le mieux est l’ennemi du bien!
La politique climatique fait actuelleÂment des vagues. C’est en politique l’un des domaines les plus exigeants et aussi des plus complexes. Son cadre est dĂ©fini par la loi sur le CO2 qui Ă©tablit une distinction entre diffĂ©rents domaines, chacun ayant ses propres mesures spĂ©cifiques:
• La consommation de carburant est soumise à la taxe sur le CO2. Ce montant est largement redistribué à la population.
• Une partie des recettes de cette taxe est utilisée pour le programme de construction. Il s’agit d’investir dans l’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments.
• Les entreprises peuvent être exemptées de la taxe sur le CO2 si elles participent à un programme d’accord cible. L’Agence de l’énergie de l’économie (EnAW/AEnEc) met en œuvre ces accords.
• Les transports, et en particulier les carburants, sont taxĂ©s Ă©cologiquement par d’autres lois, telles que la taxe sur les huiles minĂ©rales ou la taxe sur les poids lourds. Toutefois, la loi sur le CO2 prĂ©voit une obliÂgation de compensation pour les carburants. Par exemple, les programmes nationaux de compensation sont financĂ©s par le bois et les biocarburants.
• Les grandes entreprises peuvent participer Ă des solutions environneÂmentales au sein de l’UE.
Toutefois, la loi sur le CO2 ne rĂ©glemente pas certaines questions. La production et la distribution de l’électricitĂ© sont rĂ©gies par la loi sur l’énergie et la loi sur l’approvisionneÂment en Ă©lectricitĂ©. Et l’agriculture prend ses propres mesures au niveau technique.
Rester sur le bon sentier
C’est précisément cette constellation qui a fait ses preuves. Techniquement, il ne dit pas ce qu’il faut faire. Il se contente de fixer des objectifs, et les destinataires peuvent ensuite choisir comment ils veulent les atteindre. Un accent particulier devrait être mis sur ce point: chaque PME peut choisir pour elle-même et individuellement si et comment elle réduit ses propres émissions de CO2.
La Suisse est ainsi l’un des rares pays au monde à avoir réussi à atteindre tous ses objectifs climatiques antérieurs. Dans la nouvelle loi sur le CO2, qui fait actuellement l’objet d’un débat au Parlement, le Conseil fédéral propose en gros que cette structure soit maintenue. Mais il existe de fortes pressions pour colorer idéologiquement la loi sur le CO2.
Ce faisant, aucune attention n’est accordée à la question de savoir si les propositions idéologiques sont réellement bénéfiques pour le climat. Dans de nombreux cas, elles s’avèrent contreproductives!
idées polluantes
Les propositions visant Ă taxer les carburants sont nuisibles. Cela ne change rien Ă la pollution actuelle. Deuxièmement, cette proposition met en pĂ©ril le succès des programmes en faveur des forĂŞts et des biocarburants. Une taxe sur le CO2 sur les carburants conduirait de manière absurde Ă rĂ©duir les efforts de rĂ©duction du CO2. Doubler la taxe sur le CO2 sur les carburants est Ă©galeÂment nuisible. Si la taxe est trop Ă©levĂ©e, les programmes d’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique deviendront encore plus coĂ»teux. Cela signifie que les entreprises n’en font plus partie. Ils perdent l’intĂ©rĂŞt Ă©conomique Ă rĂ©duire leurs Ă©missions. Ce qui Ă son tour nuit au climat.
Une vieille devise
C’est ce que dit toujours à propos d’une ancienne loi qu’il faut appliquer dans le cas du CO2: il ne faut pas réparer ce qui n’est pas cassé. Ou pire: il n’est pas nécessaire de briser ce qui marche. Le cadre technologiquement neutre et flexible de la loi sur le CO2 fonctionne. Si on n’y touche pas, cela devrait jouer.
Henrique Schneider,
dir. adj. de l’usam
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