Publié le: 8 mai 2015

«Non à cette belle entourloupe!» «Payer pour 
quelque chose dont 
je n’ai pas besoin» Le nouvel impôt menace 
un refuge pour animaux Injustice,
surtout pour nos retraités!

La révision de la loi sur la radio et la télévision LRTV est un piège fiscal, dont le seul but est de générer de nouvelles rentrées fiscales dans les caisses de la SSR. Le peuple n’a plus qu’à se taire et payer. Bonjour l’arnaque!

Les collaborateurs de l’Association de protection des animaux de 
Bâle-Ville et Bâle-Campagne payent tous leur facture Billag à titre privé. Pourtant, le nouvel impôt sur les médias Billag frapperait également leur refuge. Une «maison» principalement fréquentée par des chats... Ce type d’institutions aux finances fragiles ne devrait pas payer davantage d’impôts et de taxes. «Boucler une journée en respectant les coûts relève déjà du défi pour notre associa­tion», soupire Béatrice Korn, responsable du «Tierschutz beider Basel». «Notre mission, c’est d’accueillir dans les meilleures conditions possibles tous nos protégés, soit 300 à 400 animaux par jour! Durant la durée de leur séjour, on ne devrait faire aucune économie sur les soins médicaux ou la capacité d’hébergement. Une garde d’animaux respectueuse de l’espèce et des prescriptions légales restent notre priorité absolue. Qui peut croire que nos membres, donateurs, sponsors, parrains et bénévoles regardent la télé ou écoutent la radio pendant les heures de travail? C’est ridicule! L’ironie c’est que ce nouvel impôt Billag menace l’existence de l’Association.»

«En tant que jeunes, nous voulons quitter un jour la maison et voler de nos propres ailes. Financièrement, ce n’est pas toujours facile de nouer les deux bouts. Avec Billag, c’est une taxe supplémentaire qui tombe sur la collocation, alors qu’on a tous besoin de nos ordinateurs pour travailler. Nous n’avons jamais demandé à regarder la SSR et on nous soumet à cette facture sans raison. Nous obliger à payer pour quelque chose que nous ne désirons pas ne nous aide pas à devenir indépendant financièrement», explique Frédéric Jollien, Valaisan. «Nous nous informons à travers d’autres canaux. Pourquoi devrions-nous payer quelque chose que nous ne choisissons pas librement?» ajoute Jonathan Kunzmann, Vaudois. «La SSR devrait se concentrer sur ses missions de base, mieux prendre en compte ses consommateurs. Au lieu de cela, elle diffuse des émissions peu satisfaisantes.» Et pour Simon Stämpfli: «En tant qu’étudiant, je n’ai déjà pas les moyens de payer la redevance Billag», dit le Bernois en précisant: «462 francs de frais fixes pour la radio et la télévision, je trouve ça totalement démesuré. D’autant que, perso, je ne trouve pas la qualité de la SSR à la hauteur. Si je pouvais fixer le tarif en conséquence, je payerais au maximum 300 francs à Billag.»

«A l’heure où les entreprises suisses font face au défi de la valorisation du franc et s’efforcent de maintenir leur compétitivité, Billag représente un scénario d’horreur, lance la conseillère nationale genevoise UDC Céline Amaudruz (à gauche). «Il ne faut pas se fier à l’argument faisant miroiter une diminution des baisses de redevances à court terme, c’est un piège fiscal!» Pour son collègue valaisan Jean-René Fournier (au centre), conseiller aux Etats PDC à Berne et vice-président de l’usam: «Il est inacceptable que l’Etat arnaque les entreprises pour financer un impôt sur les médias. Nous ne nous laisserons pas faire!» Et pour 
Nicolas Leuba (à droite), candidat PLR aux élections fédérales dans le canton de Vaud: «Dans la situation actuelle, nous devons d’abord penser à soulager les PME des charges qui les écrasent et ne pas nous laisser frapper par d’autres impôts.»

 

 

«Dans de nombreux cas, cela va devenir très difficile, voire impossible pour les retraités de continuer à payer cette redevance coûteuse», critique Hans Werner Widrig, ancien conseiller national et président d’honneur de l’Association suisse des Aînés (ASA) au sujet de ce nouvel impôt sur les médias Billag. «Les rentes AVS sont déjà modestes. Les plus âgés parmi nous, ceux qui vivent notamment en EMS, écoutent peu la radio et regardent moins la TV qu’on imagine – d’une part pour des raisons de santé, d’autre part par principe, ils n’aiment pas trop la regarder. Et cependant, ils devraient payer pour des services qu’ils n’utilisent presque pas.» Le retraité Richard Pfister, de Pully (en photo), s’engage lui aussi contre ce nouvel impôt. «Le Conseil fédéral pourra tout à fait librement augmenter le barême et prélever plus d’argent, sans que le Parlement et le peuple ne puissent dire leur mot. C’est un chèque en blanc inacceptable! Tout le monde, y compris les plus modestes d’entre nous, devraient payer un impôt qui coûtera de plus en plus cher … C’est carrément antisocial!»

«Je suis grutier sur un chantier. Durant le travail, je ne peux pas écouter la radio et encore moins regarder la télévision», s’exaspère Jovica Dimi­trijevic, employé chez A. Bill AG, à Wabern (BE). «Personnellement, je paye déjà plus de 400 francs par an pour l’impôt sur les médias. Et je ne saisis pas pourquoi mon chef devrait encore payer pour moi. C’est injuste.» Avis partagé par Ulrike Brunnschweiler, présidente de femmes PME, à Saint-Gall: «Dans nos entreprises, nous avons autre chose à ­faire qu’écouter la radio ou regarder la télé. Surtout que nous payons déjà, à titre privé, une généreuse redevance radio/TV. A mes yeux, l’impôt sur les médias pour les entreprises est une pure escroquerie.»

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