La Confédération estime à 20 milliards de francs les coûts engendrés par la pandémie de Corona. C’est une somme énorme, mais à part les dettes de l’AVS, elle semble presque négligeable. Selon les calculs de la Confédération, il manquera à l’AVS 200 milliards de francs au cours des 25 prochaines années. Une somme inimaginable. Que s’est-il passé?

«refuser d’augmenter l’âge de la retraite pour ces raisons est une mauvaise approche!»

La population est de plus en plus âgée et jouit d’une santé toujours meilleure. Une bonne chose, en fait. Mais en combinaison avec un âge de la retraite rigide, des difficultés financières surgissent inévitablement dans la prévoyance vieillesse. Les personnes actives paient toujours la même durée de cotisation à l’AVS, tandis que l’augmentation de l’espérance de vie entraîne une forte augmentation du nombre de retraités et donc du montant des rentes versées.

Sauver les rentes, corriger le tir

L’initiative sur les rentes corrige cette erreur du système à la racine. Cette initiative assouplit l’âge de la retraite en le liant à l’espérance de vie. En d’autres termes, si l’espérance de vie continue à augmenter à l’avenir, l’âge de la retraite sera légèrement relevé pour ceux qui peuvent travailler plus longtemps. Grâce à ce mécanisme automatique, l’AVS peut être stabilisée financièrement à long terme. Il s’agit d’une solution du type de celle qui existe déjà ou est prévue dans de nombreux pays d’Europe aujourd’hui (pour plus d’informations, rendez-vous sur www.sauver-les-rentes.ch). On peut objecter que pour des raisons de santé, tout le monde ne peut pas travailler plus longtemps ou ne peut pas trouver un emploi à un âge avancé. C’est vrai, c’est aussi un problème que nous devons résoudre. Nous devons apporter un soutien ciblé à ces personnes. Dans le secteur de la construction, par exemple, l’âge de la retraite est déjà fixé à 60 ans, un modèle qui devrait égale­ment être examiné pour d’autres professions.

Sans charges fiscales en plus!

Mais refuser d’augmenter l’âge de la retraite pour ces raisons est une mauvaise approche. Car que se passe-t-il si nous ne faisons rien? Pour que l’AVS ne soit plus déficitaire, il faudrait soit réduire les rentes de l’AVS de 20%, soit augmenter la TVA à 12 points de pourcentage. Un budget familial moyen serait alors grevé de plus de 2000 francs – par an! Des conséquences qui seraient également directement ressenties par les PME. Nous devons empêcher cette alternative. Il faut enfin une réforme durable de l’AVS sans charge fiscale supplémentaire. Et l’initiative en matière de rentes est cette réforme – merci beaucoup pour votre signature!

Réd com/En

www.sauver-les-rentes.ch

Pour info, vous pouvez signer l’initiative et récolter des signatures grâce au flyer dans cette édition.