L’usam s’oppose avec véhémence à la hausse des cotisations salariales
OUI, cet impôt est injuste !
no billag – Impossible de regarder la TV au travail. Pourquoi devrait-on payer à double, une fois à la maison et une fois pour l’entreprise?
Selon la nouvelle loi sur la radio et la télévision, les entreprises dont le chiffre d’affaires dépasse 500 000 francs par an devraient également payer le nouvel impôt sur les médias, alors que les entrepreneurs comme leurs collaborateurs s’en acquittent déjà en tant que particuliers. Un OUI à l’initiative «No Billag» supprimera cette double imposition arbitraire.
La nouvelle pompe Ă deniers publics
Le nouvel impôt Billag sur les médias frappe doublement les entreprises réalisant un chiffre d’affaires supérieur à 500 000 francs. Cela est injuste et totalement arbitraire. La ministre des médias et la SSR ne s’intéressent pas davantage au fait que le personnel d’une entreprise est engagé pour travailler, et en aucun cas pour regarder la télévision. Certaines entreprises ont d’ailleurs déjà décidé d’interdire tout accès aux médias sur le lieu de travail et de bloquer les portails TV ou YouTube ainsi que l’accès à Internet. Dans d’autres entreprises, écouter la radio ou regarder la télévision est tout simplement impossible vu les nuisances sonores et les mesures de protection imposées aux collaborateurs (port obligatoire d’un casque et de protections auditives).
Négoce de céréales: de 0,5% à 2% des salaires
Un impĂ´t liĂ© au chiffre d’affaires est en l’occurrence injuste et totalement arbitraire. Le système mis en place trahit la volontĂ© non pas de percevoir un impĂ´t lĂ©gitime, mais d’installer une nouvelle pompe Ă deniers publics. Il pĂ©nalise lourdement certains entrepreneurs dont le chiffre d’affaires est Ă©levĂ© mais les marges très rĂ©duites, tels les nĂ©gociants en cĂ©rĂ©ales ou les bijoutiers notamment. Ces entreÂÂprises, pour une part très petites, doivent impĂ©rativement rĂ©aliser des chiffres d’affaires très Ă©levĂ©s pour pouvoir dĂ©gager de maigres bĂ©nĂ©fices et assurer leur existence. Les entreprises faisant commerce de cĂ©rĂ©ales, par exemple, sont des PME ne disposant que de faibles marges face Ă des chiffres d’affaires pourtant imposants, qui peuvent aller de 5 Ă 10 millions de francs par collaborateur et par an. Ce secteur a calculĂ© que pour ses membres l’impĂ´t sur les mĂ©dias correspondrait dĂ©sormais Ă un montant de l’ordre de 0,5 Ă 2% des salaires.
L’impôt sur les médias ne vise qu’à créer une nouvelle source de recettes grevant davantage encore les entreprises et les particuliers. Cette double imposition est absolument indéfendable. Un OUI à l’initiative «No Billag» fera table rase de cet impôt arbitraire.
usam
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