Publié le: 4 octobre 2019

Partenaire des garagistes

figas – La Fiduciaire de la branche automobile suisse SA soutient les entreprises du secteur. Elle s’adapte aux changements rapides et à un marché très concurrentiel et cherche des solutions appropriées avec des services de conseil personnalisés.

D’une manière générale, l’industrie automobile suisse s’est bien maintenue sur le marché en dépit d’une forte concurrence – grande diversité de modèles, forte densité de véhicules, modification des conditions cadres légales, progrès de la numérisation, changements structurels, normes des constructeurs toujours plus strictes. L’année automobile 2018 a également des records à signaler. Jamais auparavant, au cours d’une année civile, autant de voitures particulières équipées de systèmes de propulsion alternatifs n’avaient été immatriculées.

Faibles flux de trésorerie

André Frey, directeur général de l’entreprise FIGAS: «Avec 21 591 immatriculations, le nombre de véhicules hybrides, électriques, à hydrogène et au GNC de l’année précédente a été dépassé de 22,9%. Leur part de marché a fortement augmenté, passant de 5,6% à 7,2%. Le rapport de transmission intégrale a également atteint un nouveau sommet. Elle est passée de 47,5% à 49,1%, et près d’une voiture particulière neuve sur deux aura 4×4 d’ici 2018», explique André Frey.

Avec 299 716 immatriculations, les ventes de voitures neuves ont baissé de 4,6% par rapport à l’année précédente, ce qui s’explique par la faible disponibilité de voitures neuves de différentes marques en raison du problème WLTP. En revanche, l’activité Occasion s’est améliorée. Pour la première fois depuis 2011, le cash-flow moyen de 2% a été atteint, mais cela reste insuffisant. «Ce faible flux de trésorerie fait qu’il est difficile pour les distributeurs de marques de répondre aux investissements de plus en plus demandés par les fabricants et les importateurs», analyse André Frey.

«Humeur positive»

Le rendement des fonds propres a connu une évolution positive, avec une moyenne de 4,9% en 2018. «C’est un chiffre solide, mais l’écart entre les entreprises rentables et celles qui sont dans le rouge profond est énorme. La demande de véhicules neufs est également stable cette année.» L’industrie est toujours d’humeur positive pour le second semestre de l’année. Avec environ 300 000 véhicules neufs, la part des véhicules neufs est restée constante depuis plus de 30 ans. «Ce niveau peut être maintenu à court et moyen terme. Toutefois, à long terme, les ventes de voitures neuves vont diminuer, car le covoiturage est particulièrement populaire auprès des jeunes», explique André Frey. L’importance que l’industrie automobile attache à la Suisse en tant que lieu de travail montre qu’un emploi sur huit en Suisse dépend directement ou indirectement de la voiture. «Les 224 135 employés de l’industrie automobile suisse ont généré 94,6 milliards de francs par an», selon André Frey.

Large soutien des entreprises

La filiale de la société fiduciaire ­FIGAS est un lien entre les sociétés d’importation et les garages. Une équipe de 25 auditeurs, fiduciaires, conseillers fiscaux, économistes d’entreprise et experts reconnus contribuent au succès durable de nos clients. Les services de gestion d’entreprise sont un domaine d’activité important de la FIGAS. Le savoir-faire dans le domaine fiduciaire ainsi que la connaissance de l’industrie sont des conditions préalables pour cela. Il s’agit notamment de la planification et de l’introduction de la gestion d’entreprise, de l’aide à l’introduction de systèmes de gestion d’entreprise, des contrôles de plausibilité et de l’assistance système pour les concessionnaires, de la préparation de comparaisons d’entreprises de concessionnaires, de conseils généraux en matière de gestion d’entreprise, de calculs de rentabilité et de planification budgétaire. Les experts de la FIGAS soutiennent également leurs clients de manière professionnelle, durable et efficace dans le conseil aux entreprises. «Grâce à des formations continues ciblées, des cours de formation, l’élaboration de directives, des outils de travail et une communication spécialisée, nos collaborateurs disposent des connaissances spécialisées nécessaires.»

Une précieuse enquête sectorielle

Un autre service important de la FIGAS est l’enquête sectorielle de l’industrie automobile suisse, qu’elle publie en collaboration avec l’Association suisse du commerce automobile (AGVS).

«Les chiffres clés qu’il établit sont représentatifs de l’industrie automobile suisse. Ils constituent un outil de gestion important», indique André Frey. Afin de donner à l’entrepreneur une vue d’ensemble, les chiffres clés financiers les plus importants des constructeurs automobiles – ventilés par taille d’entreprise et par moyenne suisse – sont publiés.

«Le miroir de la branche est destiné à soutenir les entreprises dans leurs processus de décision. La présentation actuelle des données vise également à encourager les entreprises à porter un regard critique sur leurs propres opérations, à identifier leurs forces et faiblesses et, par conséquent, à renforcer et consolider toutes les mesures qui ont été identifiées avec succès.»

Petites structures rentables

Au-delà de la numérisation (voir article annexe), la rentabilité représente un enjeu majeur. En moyenne, il a été possible d’améliorer la rentabilité, mais les résultats des différentes sociétés dépendent dans une large mesure de la réalisation des objectifs des sociétés importatrices. Les entreprises de taille moyenne ont tendance à être les plus durement touchées à l’heure actuelle. «Les grandes entreprises peuvent améliorer leur structure de coûts grâce à des mesures telles que la centralisation de l’administration ou de meilleures conditions d’achat», explique André Frey.

Les petites entreprises ont souvent une organisation très légère, ce qui a un effet positif sur la rentabilité. «Ce n’est qu’avec une bonne rentabilité qu’il est possible de créer la substance nécessaire pour financer les défis à venir et les investissements associés», est convaincu Frey.

«LE MIROIR DE LA BRANCHE SOUTIENt LES PRISES DE DÉCISION DANS L’ENTREPRISE.»

Le facteur décisif pour le succès ou l’échec n’est pas seulement les employés. Fondamentalement, il sera difficile pour les entreprises qui ne parviennent pas à trouver des travailleurs qualifiés adéquats ou qui accordent trop peu d’attention à la formation et à la formation continue. «La pénurie de main-d’œuvre qualifiée est également un défi actuel dans le secteur de la mobilité», souligne André Frey.

Problème de la succession

La planification de la relève est également un problème de longue date dans le secteur de la mobilité et donc aussi pour les clients de la FIGAS. «Une étude du Crédit Suisse montre qu’une PME sur cinq planifie une succession d’entreprise dans les cinq prochaines années», explique Frey. Dans le secteur de la mobilité, ce chiffre est encore plus élevé. C’est pourquoi l’industrie est encore plus confrontée au problème de la succession», conclut André Frey. Dans de nombreux garages, la numérisation croissante et les dispositions existantes en matière de succession entraînent donc un certain degré d’incertitude. «Il est donc difficile de bien se positionner stratégiquement à l’avenir.»

Corinne Remund

www.figas.ch

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