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Penser «Paris» sans paniquer
politique climatique – Au lieu de donner dans l’alarmisme, le panel des Nations Unies sur le climat ferait mieux de se concentrer sur la mise en œuvre des décisions prises à Paris en 2015.
«On ne résout pas un problème climatique en paniquant», lance Norine Kennedy, spécialiste du climat auprès de l’United States Council for International Business (USCIB). Au contraire, explique-t-elle, l’efficacité réside dans une grande variété de mesures pratiques. Or c’est exactement ce que prévoit la Convention de Paris sur le climat. Indépendamment de la récente discussion du panel climatique des Nations Unies, les délégués réunis à Paris ont établi un consensus sur les trois points suivants.
Premièrement, le changement climatique est un phĂ©nomène mondial qui nĂ©cessite des solutions mondiales. Deuxièmement: il n’existe pas de recettes globales, mais seuleÂment des conditions-cadres favorables permettant de mettre en place diverses mesures. Troisièmement, les actions doivent ĂŞtre aussi pratiques que possible pour ĂŞtre mises en Ĺ“uvre avec succès.
Un accord plein de nuances
«La Convention de Paris est un document équilibré qui est rarement lu attentivement», estime Norine Kennedy. Tout d’abord, il n’y a rien sur un objectif de 1,5 degré. L’objectif est de renforcer la réponse globale à la menace du changement climatique, notamment en maintenant l’augmentation de la température bien en dessous de 2 degrés Celsius et, si possible, à 1,5 degré Celsius au-dessus des moyennes préindustrielles. La Convention de Paris est selon elle un texte plein de nuances et d’équilibres. Ratifiée par une majorité d’États, elle sera mise en œuvre. La participation des pays industrialisés et des pays en développement est un point crucial.
La force de la diversité
Non seulement l’objectif du renforceÂment de la lutte globale contre le changement climatique – mais Ă©galeÂment les instruments de cette lutte reposent sur la diversitĂ© des mesures prises. Chaque pays, chaque individu est confrontĂ© Ă des circonstances spĂ©cifiques. Et donc Ă des mesures spĂ©cifiques en fonction de leurs atouts, de leurs diffĂ©rences, des capacitĂ©s inĂ©gales dont ils disposent.
La Convention contient une liste de mesures parmi lesquelles on trouve les paiements monĂ©taires, le transfert de technologie, les mĂ©canismes liĂ©s au marchĂ© tout comme les interdictions, la sensibilisaÂ-tion, les mesures purement natioÂ-nales, sectorielles, multisectorielles, neutres sur le plan technologique, liĂ©e Ă une seule technologie, etc.
Toutes les options y figurent sans ordre de priorité. La Convention ne contient qu’un seul commandement: rien ne peut être compté deux fois comme mesure de réduction des émissions ou action climatique.
Un Paris, c’est assez
«La Convention a été critiquée tous azimuts, rappelle notre spécialiste. Pour certains elle va trop loin, pour d’autres, cela n’est pas suffisant.» Mais dans les deux cas, on se méprend sur la nature de l’accord.
«Paris n’est pas un plan d’action, précise Norine. Paris pose des contraintes, dont la formulation est toutefois suffisamment ouverte pour permettre à différentes alternatives de se faire concurrence. C’est toute la sagesse de ce texte.»
Le panel des Nations Unies sur le climat devrait contribuer à informer et simplifier le processus de mise en œuvre de la Convention de Paris. L’alarmisme dont il fait preuve n’est donc pas en soi une qualité particulièrement scientifique. De la prudence, beaucoup de diversité et des conditions-cadres favorables, telles sont les clés du succès.
Henrique Schneider, usam
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