Publié le: 7 mars 2014

Qui soutient les PME ?

CLASSEMENT – Pour la deuxième fois, l’usam sonde le cœur politique des parlementaires. Deux radicaux et 48 UDC dans le top-50.

Le classement des parlementaires de l’Union suisse des arts et métiers usam prend en compte le positionnement politique des conseillers nationaux. Soit 200 parlementaires, dont la position est calculée en fonction du degré de compatibilité (et d’amitié) avec les positions de l’organisation faîtière des PME. Au total, l’usam a pris en compte 151 votations concernant 115 thèmes différents, votes qui se sont déroulées durant les sessions de 2011 à 2013.

Vote compact de l’UDC, recul des radicaux

De ce classement, l’UDC ressort en tête, avec 48 parlementaires positionnés dans le top-50. Une fois de plus, on constate que les représentants de ce parti « votent » de manière plus compacte. Les radicaux (ils étaient 17 dans les 20 premiers en février 2011) n’emportent cette fois que la première et la quarante-quatrième place sur cinquante : il s’agit de Filippo Leutenegger et Markus Hutter. Quant au premier représentant du Parti démocrate-chrétien, il se trouve à la 67e place (23e en 2011).

Par contraste, le premier vert-libéral a perdu un rang (119e place) par rapport au classement précédent, sans parvenir à se positionner dans les cent premiers, tout comme les socialistes, les verts et les représentants des petits partis. Les valeurs les plus basses correspondent en effet aux votes des parlementaires qui se situent le plus à gauche de l’échiquier politique.

Les positions politiques des membres de la délégation romande par rapport au monde des PME reflètent ce classement mis au point grâce à smartvote, un instrument bien connu dans les milieux politiques. Neuf parlementaires romands (tous issus des rangs de l’UDC) se trouvent dans les cinquante premiers. Si leur nombre est resté stable (ils étaient dix en 2011), leur couleur politique a changé. Cette anné-là, cinq d’entre eux étaient radicaux.

analyse : la force politique des pme

Lors des élections fédérales, chaque canton joue le rôle de cercle électoral. Avant les élections, les acteurs du monde des PME cherchent à savoir qui, parmi les candidats, offre un positionnement favorable à la défense de ses intérêts. Et bien entendu, avant chaque élection, presque tous les candidats expliquent que leur cœur bat au même rythme que les entreprises. Mais comment savoir, après-coup, si ces promesses ont été suivies par des actes politiques concrets ? Cette précieuse transparence, qui était jusqu‘ici de mise s‘agissant des membres du Conseil national, s‘appliquera désormais également aux membres du Conseil des Etats. Les positions exprimées lors de chaque vote seront, elles aussi, rendues connues au grand public.

En collaboration avec l‘Union suisse des arts et métiers usam, nous avons développé pour l‘ensemble du pays une plateforme internet (www.wählt-kmu.ch). Et nous l‘avons fait avant les dernières élections fédérales de 2011, afin de mesurer concrètement comment les membres de la chambre du peuple se positionnaient par rapport aux entreprises. Et c‘est sur ces résultats que des recommandations de vote ont été promulguées.

Pour les PME bernoises, cette enquête est essentielle. Elle nous permet de comprendre comment les votes ont évolué au cours des dernières années et d‘anticiper ce qui va se passer. Je vous recommande d‘essayer d‘en faire de même pour votre canton.

Toni Lenz, président de PME bernoises

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