Publié le: 15 janvier 2016

Quid des reports de trafic en Suisse romande? Bouchons programmés Pas de politique obstructionniste!

Référendum du 28 Février 2016

Au cas où un deuxième tunnel ne serait pas construit au Gothard avant la fermeture du tunnel routier existant, tout indique qu’une partie importante du trafic poids lourds se reporterait sur le tunnel du Grand-Saint-Bernard et sur le col du Simplon, via les cantons de Vaud et Valais (autoroutes A1 Berne-Yverdon-Lausanne et A9 Lausanne-Vevey-Montreux-Martigny-Sion-­Sierre-Brigue).

En effet, le trafic journalier moyen (TJM) monte à plus de 17 000 véhicules au tunnel du Gothard, contre moins de 2000 au tunnel du Grand-Saint-Bernard, selon les statistiques de l’Office fédéral des routes. De ce fait, si 1000 des véhicules qui empruntent actuellement le tunnel du Gothard – soit moins de 6% du TJM actuel sur cet axe – empruntaient celui du Grand-Saint-Bernard, la 
fréquentation de la route alpine valaisanne augmenterait de 50%. L’environnement quotidien de nombreux Vaudois et Valaisans serait chamboulé: une raison de plus pour laquelle les Romands ont tout intérêt à voter en faveur d’un 2e tube routier au Gothard.

En cas de fermeture du Gothard, les camions et les voitures emprunteront d‘autres passages alpins. Ce qui ne manquera pas d‘engendrer plus de bouchons et d‘accidents sur le 
plateau et sur les routes en Valais et dans les Grisons.

En 2006, le tunnel routier du Gothard a été fermé pendant plusieurs semaines 
suite à une chute de pierres. Au San Bernardino, on a enregistré une hausse de 285,5% de camions en plus.

Du côté du Simplon, le trafic poids lourds a augmenté de 136% et les routes 
cantonales étaient engorgées. Lors d‘une fermeture prolongée du Gothard, il est 
certain que les voies de transit passant par le Plateau recevraient encore beaucoup plus de trafic et que de nombreux embouteillages peuvent déjà être agendés!

«Je suis pour la construction d’un deuxième tube dans le tunnel routier du Gothard.» La réponse de l’ancien conseiller fédéral a fusé. Pour lui, c’est une question qui devrait déjà être réglée. «Le problème de la ­rénovation du tunnel doit 
absolument être résolu, affirme-t-il. Tout d’abord, la fermeture du tunnel serait catastrophique pour les 
relations nord-sud et le Tessin.» Unferroutage provisoire à reconstruire et à redémonter tous les trente ou quarante ans? «C‘est impensable! La construction du deuxième tunnel, tant du point de vue de la sécurité que de celui des coûts, s’avère la 
solution la meilleure et la plus 
pragmatique.» Le Valaisan fait aussi résonner la corde de la solidarité entre les régions. «A cela s’ajoute le fait qu‘une majorité de Tessinois et les autorités de ce canton sont en faveur de cette solution. Il n’y a 
vraimentaucune raison pour que l’on se mette à mener une politique obs­tructionniste face au Tessin. 
Per­sonne ne peut imaginer que l’on ferme le tunnel du Gothard pendant plusieurs années.»

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