Publié le: 5 mars 2021

Transformation numérique à l’usam

digitalisation dans les pme – L’usam a réuni les participants les plus motivés au sein d’un groupe de travail. Une charte a été élaborée. La faîtière des PME conçoit son rôle à la fois comme le fer de lance des petites et moyennes entreprises. Et comme une force de proposition pour améliorer la situation de ces derniers au plan politique.

Voilà! Le coup d’envoi a été lancé par l’Union suisse des arts et métiers usam pour réunir au sein d’un groupe de travail numérisation les participants les plus motivées de ses organisations membres. La faîtière des PME a déjà formulé sept exigences dans sa charte de la numérisation pour les PME.

Mais nous ne voulons pas en rester là. L’usam veut devenir le fer de lance, l’interlocuteur principal pour soutenir l’environnement des PME et de l’économie en général, afin de susciter un libre développement de l’esprit d’entreprise dans une nouvelle ère numérique.

Le groupe de travail numérisation travaillera sur quatre grands volets: (1) Promouvoir les hautes technologies pour les PME, (2) limiter les dangers de la cybercriminalité, (3) alléger les contraintes administratives des PME et limiter la cyber­administration. Et enfin (4) promouvoir les avantages pour les conditions-cadres des PME.

Prioriser!

A l’heure actuel, il semble toutefois que trois exigences soient prioritaires. Elles demandent donc un investissement plus important au sein de l’usam pour pouvoir devenir une force de proposition en multipliant les interventions parlementaires pour la numérisation des PME. Il s’agit notamment de l’assouplissement du marché du travail par la numérisation, de l’allègement de la charge administrative des PME par la transformation numérique et de la lutte contre la cybercriminalité.

En effet, la numérisation est primordiale pour le développement des PME. Dans la numérisation, il est souvent question des GAFA (Google, Apple, Facebook et Amazon) puisqu’ils ont développé des plate-formes publiques qui sont devenus incontournables. Les PME ne sont pourtant pas en reste même si le degré de numérisation varie d’un secteur à l’autre, d’après la taille de la PME, des moyens financiers et des savoir-faire. Ceci est d’autant plus le cas que la numérisation devrait se caractériser par le développement de la diversité des possibilités et de l’optimisation aux plus proches des besoins des entreprises, et des consommateurs. La transformation numérique offre la chance de mettre en branle un mouve­ment «bottom-up» où les PME peuvent se positionner comme des acteurs de premier plan.

Objectif: liberté d’entreprise et coûts administratifs

Vu que la numérisation peut concerner l’optimisation de tous les processus, il est évident pour l’usam que cette transformation numérique révèle des potentialités importantes pour la mise en œuvre de ses stratégies à l’avantage de son domaine clé: la politique des PME. Les deux objectifs majeurs de la politique des PME resteront les mêmes et peuvent être pleinement poursuivis par le biais de la numérisation. Premièrement, il s’agit de renforcer et étendre la liberté d’entreprise, afin que les PME puissent développer leur potentiel en matière de transformation numérique sur un marché libre.

Deuxièmement, la numérisation doit, en tant que moyen d’optimisation des procédés, promouvoir l’introduction d’un frein aux coûts de la réglementation permettant de réduire les coûts réglementaires actuels et futurs. Il est ainsi clair que la transformation numérique répond également aux critères pour devenir un thème prioritaire, à savoir la pertinence pour les PME, la pertinence pour les organisations membres et l’importance stratégique à moyen et long termes.

L’usam se positionnera à moyen terme comme leader de la politique des PME et de l’économie en ce qui concerne la transformation numérique. Les possibilités sont multiples étant donné que l’usam est déjà leader pour les autres thèmes prioritaires de la politique des PME. La mise en place du groupe de travail numérisation permet à l’usam de se profiler comme force de proposition pour la numérisation des PME au niveau politique.

Mikael Huber,

responsable des dossiers

numérisation et commerce

Les plus consultés