Publié le: 15 janvier 2016

Un deuxième tube pour sauver des vies La suite? Rendez-vous sur www.gothard-tunnel-oui.ch La vraie sécurité: diminuer les risques

Tunnel de réfection au Gothard – Plus de sécurité, moins d’accidents 
et une bande d’arrêt d’urgence 
pour les secours. En termes de sécurité, 
le tube de réfection apporte 
des avantages inestimables.

Référendum du 28 Février 2016

Avec ses 17 kilomètres, le tunnel routier du Gothard est l’un des plus longs d’Europe. Mais en comparaison avec d’autres tunnels européens ou avec le réseau autoroutier suisse, le Gothard affiche le risque 
d’ac­cident le plus élevé. Dans l’étroit tube à circulation bidirectionnelle se croisent camions, camping-cars et automobiles dans un espace 
confiné. Chaque heure, en moyenne, on compte 75 000 croisements de 
véhicules! La moindre erreur du conducteur, une seconde d’inattention sur le trajet monotone peut aboutir à un drame. Comme en 2001 où deux camions se sont 
percutés de face, tuant 11 personnes. Un second tube réduirait ce type d’accident pratiquement à zéro.

Passage dangereux

Pas de bande d’arrêt d’urgence, niches de sécurité trop éloignées les unes des autres, circulation à contresens 
exigeant des automobiliste la plus grande vigilance... Voilà les principales raisons de la dangerosité du tunnel routier du Gothard. Avec un tube de réfection, le danger d’accident serait nettement réduit et la sécurité grande­ment améliorée. En effet, il en 
résulterait deux tubes doté chacun de son propre flux de circulation, une bande d’arrêt d’urgence et tous les équipements de sécurité actuels. 
Rappelons que la bande d’arrêt d’urgence est également primordiale pour que les véhicules de secours puissent rapidement se rendre sur les lieux de l‘accident!

Faits & chiffres – Voilà pourquoi nous avons besoin d’un tunnel de réfection!

Pour éviter des 
accidents mortels!

Pas de collisions frontales:

Depuis l’ouverture du tunnel du Gothard, 36 personnes ont perdu la vie, 18 à la suite de collisions frontales impliquant

également des camions.

Les collisions frontales sont la cause la plus fréquente d’accident à l’intérieur du tunnel routier du Gothard. Rien qu’entre 2001 et 2014, il y en a eu 70! Si le tunnel routier du Gothard devait être construit aujourd’hui selon les normes en vigueur, les flux de circulation devraient obligatoirement ­être séparés. Ainsi, la construction 
monotube bidirectionnelle ne 
répond plus aux standards actuels.

De nombreux véhicules en panne:

Entre 250 et 300 fois par années, les services de dépannage sont sollicités pour des pannes dans le tunnel, le plus souvent en été (env. 70 interventions par mois). En 2014, 95 appels d’urgence ont été enregistrés au Gothard.

Deux tubes séparés améliorent considérablement les opérations de sauvetage et de dépannage. Et si un tube devait être fermé suite à un événement, la circulation pourrait être déviée provisoirement dans l’autre tube.

Aide rapide en cas d’incendie:

Chaque année depuis 2002, jusqu’à 
15 incendies se déclarent en moyenne dans le tunnel du Gothard. Entre 2008 et 2012, les pompiers sont intervenus près de 130 fois par an (parfois même jusqu’à 20 fois par mois). Avec la 
construction d’un 2e tube, on pourra séparer les flux de circulation et libérer une bande d’arrêt d’urgence qui pourrait être mise au service des secours.

Rappelons ce fait incroyable: le tunnel routier du Gothard dans sa forme ­actuelle ne possède aucune bande d’arrêt d’urgence!

Il faut tirer la sonnette d’alarme quand le danger est trop important. Laurent Wehrli, président central de la Fédération 
suisse des sapeurs-pompiers (FSSP) et conseiller national (PLR/VD) estime qu’en cas de refus de construire un deuxième tunnel, «les risques seraient encore aggravés avec les bouchons: véhicules qui chauffent, collisions supplémentaires… »

L’incendie de 2001, il y pense encore avec émotion. «A l’époque, j’étais déjà pompier et nous en avons beaucoup parlé. 
Il y a eu 11 victimes et un pompier sait à quelle vitesse le feu et la fumée se propagent, se souvient-il. Les mesures prises depuis ne sont que des mesures palliatives. Elles ne permettent pas de résoudre le risque de base.»

Comme il le souligne, le rapport du club automobile ­allemand ADAC met en évidence la dangerosité du tunnel routier du Gothard en lui attribuant la lanterne rouge 
dans un classement européen sur la sécurité. «Pour nous autres, corps actifs dans la sécurité, cet ouvrage reste 
une zone de soucis. La vraie sécurité consiste à diminuer les risques, souligne Laurent Wehrli. Il faut donc s’attaquer au risque principal: le fait que le Gothard est un monotube bidirectionnel.»

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