OUI à la suppression de la valeur locative
VĹ“ux de réussite à son successeur
Jean-rené fournier – Le conseiller aux États valaisan (PDC/VS) démissionne de la vice-présidence de l’usam. L’occasion de tirer un bilan et de fournir quelques précisions sur une motion qui lui tient particulièrement à cœur.
Journal des arts et métiers: À la veille de remettre votre mandat de vice-président, quel bilan tirez-vous de votre engagement au sein de l’usam?
n  Jean-RenĂ© Fournier: Promouvoir et dĂ©fendre les intĂ©rĂŞts des PME et veiller aux meilleures conditions-cadres possibles pour faciliter leur dĂ©veloppeÂment est une très noble mission, car nos PME, faut-il sans cesse le rappeler, sont la vĂ©ritable richesse de notre Ă©conomie, la meilleure garantie de notre prospĂ©ritĂ© et elles renforcent notre tissu social. L’usam a encore plus fortement marquĂ© de son empreinte la politique de notre pays ces 10 dernières annĂ©es. Les parlementaires qui se sont engagĂ©s en faveur des PME ont pu bĂ©nĂ©ficier du support très professionnel et efficace de notre organisation. En ce qui me concerne, mes interventions relatives Ă l’allègement des charges administratives 
pesant sur les PME, Ă la concurrence dĂ©loyale de certaines anciennes rĂ©gies fĂ©dĂ©rales ou encore de l’égalitĂ© de traitement des PME par devant la Comlot (Commission des loteries et paris, NDR.), pour ne citer que ces exemples, ont su trouver un Ă©cho 
favorable au Parlement grâce aussi au poids politique de l’usam et Ă la qualitĂ© des forces d’appui de ses 
collaborateurs. Ă€ mon successeur, j’adresse mes vĹ“ux de rĂ©ussite. Qu’il prenne autant de plaisir que j’en eu Ă promouvoir nos PME et Ă toujours chercher Ă amĂ©liorer leur sort. Et dans cette mission, l’usam reste le plus fiable, le plus professionnel, bref le meilleur des partenaires!
Quelle est la motivation du dépôt de votre initiative «Concurrence à armes égales»?
n Les cantons et les communes sont aujourd’hui actifs au sein d’entreprises dans de nombreux domaines de la vie économique. À cet égard, les formes et moyens d’intervention sont d’une part nombreux et d’autre part confus. À l’origine, ces entreprises étaient souvent propriété des collectivités publiques et agissaient dans l’intérêt public. Elles ne visaient dès lors pas un but lucratif. Leur 
finalité n’était donc pas de générer du profit, mais de contribuer à la 
réalisation de buts non lucratifs. Avec la privatisation de ces entreprises 
en sociétés commerciales, de nombreuses activités ont été transférées à des sociétés de droit privé qui, en règle générale recherche des profits.
Ces sociétés de droit public sont détenues par des collectivités publiques et disposent souvent d’un monopole dans un domaine au sein duquel elles ne s’exposent à aucune concurrence.
Au cours des dernières annĂ©es, il a Ă©tĂ© constatĂ© que ce type de sociĂ©tĂ©s, au sein desquelles la collectivitĂ© publique – indĂ©pendamment de la forme juridique – dispose soit d’une influence dĂ©terminante sur la politique commerciale, soit octroie une concession de monopole pour des domaines d’activitĂ© dĂ©terminĂ©s, Ă©tendent de plus en plus leur activitĂ© Ă©conomique Ă des domaines d’activitĂ© dans lesquels lesdites entreprises concurrencent directement les entreprises privĂ©es , et ce par des considĂ©rations de rentabilitĂ©. Ceci est en principe admissible. Toutefois, pour garantir une concurrence libre et loyale, il faut que dans ces domaines d’activitĂ©, les sociĂ©tĂ©s publiques et privĂ©es soient soumises Ă des conditions de concurrence identiques. Cela concerne en particulier les cas dans lesquels des entreprises disposent de finances ou de ressources provenant de sociĂ©tĂ© 
publique ou concesÂsionÂnaire pour subventionner de façon croisĂ©e. Il en rĂ©sulte des distorsions de concurrence et des conditions de marchĂ© dĂ©loyales. Il s’agit donc de crĂ©er des dispositions lĂ©gales afin d’éviter que les entreprises qui bĂ©nĂ©ficient d’une partiÂciÂpation financière de la ConfĂ©dĂ©ration, des cantons ou des communes ou qui assument une tâche relevant des pouvoirs publics ne profitent de leur situation pour obtenir des avantages dans le libre marchĂ© et fausser la concurrence. Les entreprises monopolistiques, par exemple du secteur de l’électricitĂ©, ne doivent ainsi pas pouvoir utiliser abusivement leurs informations et leurs contacts clients ou le bĂ©nĂ©fice issu de leur domaine de monopole afin d’obtenir un avantage concurrenÂtiel dans un autre domaine.
(jam)
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