Publié le: 9 mai 2014

Affirmer un «â€‰NON » très net

Non à l’initiative sur les salaires minimum – Le 18 mai prochain se déroule la prochaine attaque sur le modèle suisse. Cette fois, tous les métiers et toutes les régions doivent s’engager.

La campagne de votation touche à sa fin. Le scrutin du 18 mai y mettra un terme et c’est le moment, pour le monde des PME suisses, de jeter toutes ses forces dans la bataille. Les arguments sont connus. D’un côté, le plus haut SMIC du monde à 4000 francs par mois. De l’autre, les places de travail menacées, un nuage me­nace même le modèle suisse jusqu’ici fructueux.

La gauche, suite au vote sur l’ini­tiative 1:12, essaie de doubler la mise en imposant une emprise étatique sur la politique salariale. De cet fait, le salaire minimum représente une attaque fondamentale contre la liberté entrepreneuriale et met sous pression un partenariat social qui a démontré qu’il fonctionnait. Il ne tient absolument pas compte des différences régionales : qu’il s’agisse d’un salaire dans un centre économique comme Zurich ou Genève, l’Etat choisirait le même étalon pour le Jura, le Tessin et les innombrables petites vallées alpines, bien que les conditions de vie et la structure des coûts ne puisse pas soutenir la comparaison.

L’initiative sur les salaires minimum, il faut le dire, influencera le travail au noir. De manière massive. Les dommages à l’hôtellerie, à tous les acteurs qui subissent de plein fouet la concurrence internationale, seront irrémédiables. Dans la restauration, chez les coiffeurs, les paysans, où les hausses de prix sont déjà insoutenables, d’innombrables places de travail disparaîtront, si la gauche parvient à faire passer un diktat salarial aux conséquences néfastes.

Attaque frontale sur les jeunes et la formation professionnelle

Cette exigence d’un salaire minimum à 4000 francs par mois constitue – c’est tout aussi grave – une atteinte dommageable à l’univers de la formation professionnelle. Elle pousserait les jeunes les moins bien formés à opter pour un emploi à 4000 francs et non une place d’apprentissage. Sans formation, ces derniers seraient peu à peu éjectés du marché du travail.

Trend haussier vers un refus

Ces arguments semblent déjà convaincre une majorité de la popula­tion. Le tout dernier sondage a montré que celle-ci rejetterait à 64% un texte qui lui ferait plus de mal que de bien. Cette tendance s’est affirmée au cours du mois d’avril puisque les défenseurs ont perdu 14 points.

De quoi satisfaire Hans-Ulrich Bigler qui relève que « nos arguments contre le SMIC se sont montrés convaincants pour une nette majorité ». Du coup, la mobilisation de fin de campagne revêt toute son importance. « Vu l’importance du scrutin pour les PME et le potentiel de dommage bien réel », a-t-il ajouté, « chaque voix comptera le 18 mai prochain. Vous aussi, allez mettre un NON dans l’urne. »

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