Publié le: 9 mai 2014

De quel bois se chauffent les PME?

LOGICIELS ERP – Face à un monde des affaires en pleine mutation et à un environnement de travail toujours plus mobile, les entreprises doivent adapter leur logiciel de gestion intégré (ERP). La tendance est à une évolution ciblée des systèmes.

La première préoccupation des entreprises à l’heure actuelle est de ne pas pouvoir réagir à temps aux évolutions du marché. Bien sûr, elles sont habituées à voir d’anciens produits remplacés par de nouveaux, plus performants, et les cycles de vie sont toujours plus courts. Mais désormais, des générations entières de produits apparaissent et disparaissent à des rythmes effarants, un phénomène baptisé « technologie de rupture » ou « disruptive technology ». En gros, l’arrivée d’une innovation majeure balaye quasiment du jour au lendemain la technologie ou le service jusqu’alors dominant sur le marché.

Les exemples sont nombreux, à commencer par l’iTunes Store d’Apple qui a bouleversé notre manière de consommer de la musique et ébranlé l’industrie musicale. La compagnie américaine a également révolutionné le multimédia sur smartphone et tablette grâce aux applis qui offrent une infinité de services. Et avec l’arrivée de la géolocalisation en temps réel apparaissent de nouvelles applications reliées à l’environnement direct de l’utilisateur. Ainsi, par exemple, le smartphone se transforme en ­guide touristique, gastronomique, en coach sportif, etc. Les entreprises à la pointe de l’innovation ne raflent pas uniquement des parts de marché, elles créent de nouveaux comportements d’achat à l’échelle planétaire ! Pareil pour Amazon qui, avec son commerce en ligne et ses centres logistiques, a non seulement révolutionné le marché du livre, mais a intégré le e-commerce dans habitudes d’achat des consommateurs en quelques années à peine.

« Les critères primordiaux sont un coût faible et une sécurité élevée. »

Les PME sont de plus en plus concernées par ce phénomène de technologie de rupture, les forçant à ré­orienter le marketing et la distribution. Car le marché est devenu plus transparent avec des prix facilement comparables et des consommateurs fatalement plus versatiles. Du coup, la pression augmente sur les fournisseurs ou prestataires de services pour finalement aboutir à une révolution technologique.

Le business décide

Face à tout cela, la vision générale de l’informatique a radicalement changé. Fini les projets polarisés sur les aspects technologiques pour se tourner aujourd’hui presque entièrement vers des considérations économiques avec une approche de plus en plus centrée sur l’utilisateur (« user centric »).

Le collaborateur revient au centre des activités de l’entreprise avec des logiciels de gestion du personnel évolués, permettant même de promouvoir, recruter ou qualifier. Interactifs et ouverts aux plateformes mobiles, ces logiciels impliquent toutefois un renforcement des terminaux informatiques.

De nombreuses entreprises ont déjà ou vont bientôt adopter ce type de logiciels. Mais pas question d’investir dans des programmes nouveaux et onéreux, préférant une évolution ponc­tuelle et ciblée des systèmes déjà opérationnels. Il s’agit donc de compléter les capacités du système informatique éprouvé par l’ajout de modules afin de créer de nouvelles fonctionnalités, notamment une plateforme mobile permettant un accès sécurisé des données, aussi bien interne qu’externe. De cette manière, la gestion du travail gagne en efficacité et sans rupture média. Dans les processus indispensables, il y a l’échange de données via une appli mobile et une application internet. Les critères primordiaux sont un coût faible et une sécurité élevée. Ainsi, ces systèmes « évolutionnaires » sont conçus de manière à ce que les fonctionnalités et données de l’entreprise se gèrent directement sur l’infrastructure de serveur.

C’est le bon moment !

Aujourd’hui, un logiciel professionnel doit pouvoir communiquer avec les appareils mobiles afin d’augmenter la flexibilité du travail. L’application web « Employee Self Services » est le bon exemple d’un système évolutionnaire. Via d’efficaces services online, elle facilite le travail administratif comme, par exemple, la gestion des congés. Le collaborateur pose ses dates de vacances ou d’absences via une application web qui fournit un aperçu en temps réel des jours de congé possibles et des jours fériés accordés. Le responsable peut ainsi plus aisément valider la demande qu’il reçoit. Ensuite, l’information est automatiquement transmise au département des ressources humaines. A tout moment, le collaborateur peut consulter son solde de jours de congé.

Même interactivité pour les rapports financiers, consultables à tout moment. La demande d’une gestion financière aux chiffres actualisés en permanence a fortement augmenté ces dernières années. Un système évolutionnaire rend possible, toujours via appli, l’affichage en tout temps, tout lieu et en toute sécurité des rapports, analyses, études de l’entreprise, et cela dans une présentation intelligible.

« Systèmes évolutionnaires, 
la base fondamentale »

La gestion de marchandises a, elle aussi, beaucoup à gagner avec l’arrivée de logiciels évolutionnaires et sans rupture média. Pour l’inventaire, la traditionnelle liste imprimée de marchandises est remplacée par une appli dotée d’un lecteur de codes-barres. Le collaborateur scanne les positions d’entreposage et corrige le stock. Ce système fait ga­gner un temps précieux, abaisse les coûts et évite les erreurs de saisie ultérieure dans le système informatique.

Les systèmes évolutionnaires ont la maturité suffisante pour entrer sur le marché. D’une manière générale, ils réduisent les coûts du travail et augmentent la flexibilité face aux évolutions de la demande. Mais attention, aussi performants soient-ils, il faut encore les adapter aux besoins et activités de l’entreprise. Des firmes spécialisées aux exigences multiples devraient impérativement confier l’évolution du logiciel à des professionnels.

Les logiciels de gestion traditionnels et rigides cèdent la place à des systèmes évolutionnaires, permettant une intégration facile d’applications et autorisant toujours plus de processus de transfert vers l’extérieur. Ainsi, l’informatique devient « business enabler », autrement dit se pliant facilement aux besoins de l’entreprise. Mais reste à chacune de vérifier et décider si, en fonction de son environnement concurrentiel, elle peut encore conserver son système informatique actuel ou si elle doit se mettre à la page.

Prévoir des années à l’avance
est devenu impossible

Désormais, il est impossible de prévoir l’environnement commercial sur des années. Cela signifie que les systèmes informatiques devront, à leur tour, s’adapter plus rapidement aux évolutions du marché, voire les devancer. Les logiciels professionnels évolutionnaires préparent déjà les collaborateurs à ces défis grâce à une nouvelle connectivité à l’entreprise et une grande flexibilité. Pour les entreprises qui veulent prendre leur futur en main, l’approche d’une ges­tion informatique évolutionnaire se justifie.

Walter Kaufmann, Head of Business Management, Sage Suisse SA

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