Publié le: 9 mai 2014

L’interpellation en vue

ivo bischofberger (pdc)

A la question « formation professionnelle ou gymnasiale ? », Mauro Dell’Ambrogio, secrétaire d’Etat à la formation, à la recherche et à l’innovation, répond avec conviction : « Autant du point de vue du système que de celui de l’individu, formation professionnelle et enseignement gymnasial doivent être promus de manière égale. Les portes donnant accès au monde de la formation sont grandes ouvertes à tous. » La Constitution fédérale stipule, depuis 2006, que la formation académique et la formation professionnelle sont équivalentes.

L’expérience pratique de « passerelle »

D’ici à la mise en œuvre de la loi fédérale sur l’encouragement des hautes écoles et la coordination dans le domaine des hautes écoles (LEHE), ce sont la loi fédérale sur les hautes écoles spécialisées (LHES) et l’ordonnance du DEFR concernant l’admission aux études dans les hautes écoles spécialisées qui constituent les bases légales de l’admission aux études HES : la maturité professionnelle liée à une formation professionnelle de base et à une profession apparentée au domaine d’études permet l’accès sans examen aux filières académiques.

Il en est de même pour les étudiants disposant d’une maturité fédérale (gymnasiale) et d’une expérience professionnelle leur ayant permis d’acquérir des connaissances pratiques et théoriques dans une profession apparentée aux branches d’études qui seront les leurs. Aujourd’hui, selon l’art. 5, al. 3c LHES, le Département fédéral de l’économie, de la formation et de la recherche (DEFR) est chargé de fixer, pour chacun des domaines d’étude, les objectifs pédagogiques de l’expérience d’une année acquise dans le monde du travail.

La définition de ces objectifs est réglée par l’ordonnance : les HES sont chargées d’établir, en collaboration avec les associations professionnelles, des exigences uniformes dans le cadre des plans des objectifs pédagogiques. Ceux-ci doivent être alignés sur ceux des formations initiales propres à chaque domaine professionnel, puis portés à la connaissance du Secrétariat d’Etat à la formation, à la recherche et à l’innovation (SEFRI).

L’uniformité des exigences en ce qui concerne l’expérience du monde du travail et la coordination de la mise en œuvre sont des questions encore en suspens actuellement.

Vu les nombreux profils de qualification spécifiques à chaque domaine et les objectifs pédagogiques correspondants, il faut donc trouver une solution qui mette l’accent sur la pratique et sur les intérêts des entreprises. L’interpellation a obtenu un large soutien, illustré par le grand nombre de ses cosignataires au Conseil des Etats. (CR)

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