Publié le: 9 mai 2014

Moral en progression

le point sur les marchés

Prenant la tension sur les marchés extérieurs, l’observateur note tout d’abord que le moral des entrepreneurs progresse en Allemagne. Durant le mois d’avril, mesure l’institut Ifo, le moral des entrepreneurs allemands a repris sa progressioni, après une légère faiblesse enregistrée le mois dernier, faisant peu de cas de la situation en Ukraine. Rappelons à nos exportateurs que l’indice Ifo a atteint 111,2 points contre 110,7 points en mars. Les analystes du consensus compilé par l’agence Dow Jones Newswires misaient au contraire sur une légère baisse à 110,5 points. Mais certains économistes escomptaient ce rebond, surtout au vu de la forte activité privée en Allemagne et dans l’ensemble de la zone euro. Les indices PMI meilleurs que prévu « ont réduit la possibilité d’une surprise négative avec l’Ifo », considérait ainsi Rainer Guntermann, analyste chez Commerzbank. « Malgré la crise en Ukraine, la bonne humeur prévaut dans l’économie allemande », a commenté le président de l’institut Ifo Hans-Werner Sinn, cité par un porte-parole.

M. Sinn souligne que les entrepreneurs allemands ont affiché une meilleure confiance dans leur situation actuelle ainsi que dans leur avenir à six mois. En effet, la sous-composante de l’indice Ifo concernant l’appréciation de la situation actuelle des entreprises, déjà élevée, a de nouveau légèrement augmenté à 115,3 points (contre 115,2 points en mars). Quant aux attentes à six mois, l’indice affiche 107,3 points (contre 106,4 points). Contrairement à certains commentateurs qui décrivent la situation en Ukraine comme menaçante pour l’économie de l’Allemagne, les entrepreneurs du pays ne semblent pas outre mesure inquiets, estime Christian Schulz, économiste de la banque Berenberg. « Ils semblent estimer que le pire des scénarios, à savoir une guerre entre la Russie et l’Ukraine et une escalade des sanctions allant jusqu’à des perturbations d’approvisionnement des livraisons énergétiques russes à l’Europe, reste peu probables », explique-t-il.

Perspectives d’exportation

moins favorables en Asie

En Suisse, les petites et moyennes entreprises (PME) continuent à se montrer optimistes en Suisse. Le constat intervient alors que la demande étrangère de produits helvétiques apparaît en léger recul en ce deuxième trimestre 2014 par rapport au début de l’année. La relative dégradation s’explique notamment par des perspectives d’exportation vers les marchés asiatiques un peu moins favorables, ont relevé Credit Suisse et Switzerland Global Enterprise (ex-Osec) en publiant la dernière version de leur indicateur export des PME. Elle s’applique surtout pour la Chine. Le baromètre des exportations du numéro deux bancaire helvétique affiche ainsi une valeur de 1,17 pour la période en cours, contre 1,36 pour le premier trimestre 2014. Il rompt ainsi avec un cycle de hausse observé depuis 18 mois, précisent les deux acteurs dans leur commentaire de la situation.

Poursuite d’une embellie

machines en tête

L’évolution n’empêche toutefois pas les PME d’afficher leur plus haut degré de confiance depuis le deuxième trimestre 2011. Les perspectives d’exportation s’élèvent en effet à 69,5 points (+4,6 points), une valeur calculée à partir du climat auquel s’attendent les entreprises pour avril-juin et les résultats du premier trimestre.Pour rappel, un indice dépassant les 50 points signifie que les PME anticipent des exportations en croissance. A noter encore que toutes les branches considérées, machines en tête, tablent sur la poursuite d’une embellie soutenue par les Etats-Unis et le Royaume-Uni ainsi que par une zone euro qui se porte de mieux en mieux.

En ce qui concerne les attentes des entreprises pour le troisième trimestre 2014, il ressort du sondage que 53% d’entre elles prévoient une progression de leurs exportations, contre 42% seulement il y a trois mois pour le deuxième trimestre. Le taux de celles qui anticipent une stagnation atteint 41%, contre encore 47% en début d’exercice 2014. Enfin, les acteurs se montrant pessimistes, avec des attentes d’exportations en recul, ne sont plus que 6%, après un coefficient de 11% précédemment. Les PME indiquent par ailleurs à hauteur de 62% ne pas vouloir changer la répartition géographique de leurs investissements. Il apparaît encore que 19% d’entre elles veulent investir davantage en Suisse et que 19% aussi ambitionnent investir davantage à l’étranger. jam

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