votation du 18 mai

Lors de la votation du 18 mai prochain, le peuple suisse se prononcera sur la « loi sur le fonds Gripen ». L’enjeu ? L’acquisition de 22 avions militaires Saab Gripen E.

Depuis dix ans, on projette de remplacer les obsolètes F-5 Tiger par des avions de combat modernes et performants. Après une longue et minutieuse évaluations entre les différents avions en compétition, le Conseil fédéral a sélectionné celui qui répondait le mieux au cahier des charges : le Saab Gripen E. Non seulement le suédois remplit les exigences de l’armée, mais en plus, il est le plus avantageux. Bref, le bon avion au bon prix ! Le Parlement est également convaincu de l’utilité de cet investissement pour assurer notre sécurité, approuvant à une large majorité la loi sur le fonds Gripen. Ainsi, notre espace aérien serait protégé à partir de 2018 par une escadrille de chasseurs modernes, voilà pourquoi, à mon tour, je voterai « Oui » le 18 mai à la loi sur le fonds Gripen !

Avec le Gripen, la Suisse veut se doter d’un appareil à la hauteur de sa politique de sécurité, car cet avion de combat multirôle, conçu en Suède pour assurer la défense et la police aérienne, dispose des technologies les plus avancées.

Pour les forces aériennes suisses, la capacité des capteurs de l’avion était primordiale, notamment pour la transmission de données avec les stations au sol ou d’autres avions, mais également le rayon d’action et les spécificité de son armement. Tout cela, le Gripen l’apporte avec, en plus, le radar le plus avancé du marché, un système de transfert des données indépendant et les armements les plus évolués. Ces capacités permettront d’assurer au quotidien la souveraineté et la sauvegarde de l’espace aérien suisse.

Mais ce n’est pas tout, l’achat du Gripen a également une utilité économique ! En effet, les fournisseurs étrangers se sont engagés à compenser 2,5 milliards de francs auprès de l’industrie suisse en passer des contrats avec nos entreprises – dont 30% basées en Suisse romande et 5% au Tessin. De quoi stimuler l’activité par un volume de travail équivalant à 10 000 années-hommes ! Enfin, le gouvernement suédois s’est engagé à livrer les avions en Suisse à la date fixée et au prix convenu.

Pour toutes ces raisons, la Chambre suisse des arts et métiers recommande le « Oui » à la loi sur le fonds Gripen.

Henrique Schneider, usam