«Oui» au Gripen!
votation du 18 maiLors de la votation du 18 mai prochain, le peuple suisse se prononcera sur la «â€‰loi sur le fonds Gripen ». L’enjeu ? L’acquisition de 22 avions militaires Saab Gripen E.Depuis dix ans, on projette de ...
INTÉGRATION – Exploiter les potentiels et donner des chances : les réfugiés et personnes admises à titre provisoire veulent, doivent et ont le droit de travailler.
Ils ont fui la guerre ou la persécution pour trouver refuge en Suisse. Ces « réfugiés reconnus » ou « personnes admises à titre provisoire » (permis F) sont amenées à vivre de longues années en Suisse, parfois pour toujours. A ce titre, il est important qu’ils s’intègrent rapidement dans la société et des forfaits d’intégrations subventionnés leur permettent l’acquisition de la langue et des coutumes locales. Ces personnes souhaitent également travailler pour recouvrer leur pleine autonomie.
D’autant plus que ces gens sont souvent expérimentés, formés ou compétents dans un domaine, reste encore à adapter ce bagage au marché du travail suisse. D’autres réfugiés poursuivent une formation professionnelle.
Mais pour répondre à ce besoin, il faut des places de stage, d’apprentissage et de travail. Or, c’est ici que les personnes concernées et les institutions de tutelle rencontrent la principale difficulté. Pourquoi l’intégration professionnelle ne réussit-elle pas ? En partie à cause de malentendus ou méconnaissances des employeurs sur les possibilités employer des personnes ayant le statut de réfugié ou de personnes admises à titre provisoire.
Devoir d’information
Les personnes admises à titre provisoire (permis F) et réfugiés reconnus (permis B et C) ont le droit d’exercer une activité lucrative en Suisse dans tous les secteurs de l’économie et indépendamment de la situation économique ou du marché du travail. L’employeur ne doit pas non plus craindre que son employé ou apprenti soit renvoyé dans son pays d’origine d’un jour à l’autre. A plus de 90% des cas, l’admission provisoire devient un séjour durable, car les conditions de sécurité dans le pays d’origine ne sont pas assurées.
Quelle est la procédure d’engagement ? L’employeur remplit une demande d’autorisation aux autorités cantonales du travail. La conformité de l’autorisation est vérifiée en termes de conditions de travail, de salaire et de lieu de l’activité. Pour les places d’apprentissage et les premiers emplois, les personnes sont généralement suivies par leurs tuteurs. Cela vaut également pour les périodes d’essai, d’initiation ou de coaching.
De bonnes expériences
Quelque 20 000 réfugiés et personnes acceptées provisoirement vivant en Suisse ont entre 20 et 40 ans. La majorité est dépendante de l’aide sociale depuis l’arrivée. Mais ils attendent que les employeurs leur donnent une chance qu’ils sauront saisir.
Des entreprises telles que PB Swiss Tools ou Wäscherei am Bodensee n’ont fait que de bonnes expériences avec les réfugiés ou personnes acceptées à titre provisoire. C’est également le cas dans de nombreux restaurants, hôtels ou encore du grossiste alimentaire Aligro Demaurex & Cie SA qui utilisent le bagage linguistique ou culturel de ces collaborateurs-là pour soigner le contact à la clientèle. Et enfin, les entreprises qui emploient des réfugiés reconnus et personnes acceptées provisoirement participent aussi à mieux exploiter la main-d’œuvre nationale.
Michèle Laubscher,
Office fédéral des migrations ODM
LIEN
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Beat Gilgen, superviseur chez Top Events, emploie dans l’entreprise bernoise au total sept réfugiés qui occupent divers emplois, allant de chef magasinier à chauffeur. « Je me sens obligé de donné une chance à ces personnes. Et jusqu’à aujourd’hui, je n’ai jamais été déçu d’aucune manière. Les réfugiés reconnaissent quand une chance leur est donnée et l’a saisissent pleinement », affirme Gilgen. « Je ne peux que recommander aux employeurs de tenter l’expérience en commençant par un stage pratique de courte durée. » Le plus grand obstacle reste la langue.
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