Quelque 20 000 entreprises familiales en Suisse sont vendues ou dissoutes chaque année. Il est conseillé de s’attaquer assez tôt à ce problème car finalement, un tel processus de succession peut véritablement prendre 3 à 5 ans.

La succession fait partie du concept de vie d’un entrepreneur, au sein duquel les aspects émotionnels sont confrontés à des questions factuelles concrètes. C’est pourquoi il convient aussi de répondre de manière concluante aux questions relatives aux valeurs et contenus de la vie dans ce processus.

S’agissant des entreprises familiales, la succession au sein de la famille est toujours très prisée. Nombreux sont les propriétaires souhaitant que l’œuvre de leur vie reste en mains familiales, et en même temps, ils ont du mal à aborder cette question de manière rationnelle. Dans de tels cas, il est judicieux de faire appel à une personne de confiance en-dehors de la famille, pour structurer le processus et agir en tant que médiateur.

Lorsqu’une transmission interne à la famille est impossible ou non souhaitée, il existe diverses autres possibilités telles qu’une reprise par le management, la vente externe ou la liquidation. Tout entrepreneur pose différentes priorités: tandis que l’un veut maintenir les emplois à tout prix, l’autre souhaite obtenir le prix de vente le plus élevé. En tous les cas, l’évaluation de la valeur de l’entreprise par un expert indépendant, constituant la base du calcul du prix de vente, est un élément central de toute planification successorale.

Les spécialistes des Banques Cantonales, qui ont des compétences en matière de planification successorale, accompagnent les entreprises familiales tout au long du processus.