L’Union suisse des arts et métiers (usam) soutient la campagne d’économie d’énergie de la Confédération. Et nombre de ses membres soutiennent de leur côté activement l’Alliance pour les économies d’énergie. Elle a pour but d’utiliser l’énergie de manière plus efficace et plus économique, afin d’éviter de devoir envisager des mesures d’économie plus sévères.
Réduction dans les transports…
L’Association suisse des transports routiers a rejoint l’Alliance. Grâce à cette participation de l’ASTAG, ses membres sont informés sur cette alliance et sensibilisés au thème des économies d’énergie. Avec la campagne «we go green!», les entreprises de transport peuvent apporter volontairement leur propre contribution, par exemple en s’engageant en faveur de la «Green Logistics».
L’association des véhicules utilitaires s’engage aussi en interne pour l’économie d’énergie. Pour le chauffage, l’ASTAG mise sur un système de chauffage à combustible renouvelable qui adapte l’intensité du chauffage en fonction des données météorologiques. Les pellets utilisés à cet effet proviennent du Plateau suisse et de Nyffenegger Holz. En octobre, l’ASTAG a baissé la température ambiante de ses bureaux de deux degrés afin d’économiser de l’électricité. Cela devrait permettre de réduire les besoins en énergie d’au moins 5 à 10 % durant l’hiver 2022/23 par rapport à l’année précédente.
L’ASTAG n’est pas la seule à participer à l’Alliance pour l’économie d’énergie, ses membres le font aussi. L’entreprise familiale Galliker a entièrement remplacé l’éclairage de ses entrepôts par des lampes LED. La lumière est commandée par des détecteurs de mouvement de manière à n’être allumée qu’en cas de présence de personnes.
De plus, l’éclairage a été divisé en secteurs, de sorte que la lumière n’est allumée que dans les secteurs où des personnes sont effectivement présentes. Le temps d’extinction des détecteurs de mouvement est réduit au minimum (30 à 180 secondes). Cela devrait permettre de réduire considérablement la consommation d’électricité pour l’éclairage des zones de stockage.
De plus, Galliker réduit la température ambiante dans tous les bureaux et les ateliers jusqu’à deux degrés. La température cible est de 20 degrés maximum, dans les ateliers de 18 degrés au plus et dans les tunnels de lavage de 12 degrés. L’objectif est de réduire l’énergie de chauffage de 10 %.
… dans la restauration...
GastroSuisse soutient aussi l’hôtellerie et la restauration dans ses efforts d’économie d’énergie en fournissant des conseils concrets et spécifiques à la branche en matière d’économie d’énergie. GastroSuisse attire l’attention de ses membres sur le conseil en énergie PEIK (lire page 19) et soutient l’initiative d’économie d’énergie de la Confédération via ses canaux de communication.
En interne, la fédération met en œuvre ses propres mesures d’économie (éclairage, chauffage, meubles réfrigérés et ventilation) et réduit ses besoins énergétiques d’au moins 10 % au quatrième trimestre 2022 et au premier trimestre 2023 par rapport à 2019/20.
Les membres de GastroSuisse suivent le mouvement. L’hôtel Weissenstein, situé dans le Jura soleurois, éteint par exemple son éclairage extérieur et les appareils électroniques dans les bureaux, le restaurant et les salles de réunion dès 23 heures. Toutes les sources lumineuses dans et autour du bâtiment sont désormais munies de LED.
... et les associations cantonales!
Les associations de branche ne sont pas les seules à économiser: les unions cantonales des arts et métiers le font partout où c’est possible.
À Lucerne, la température des bureaux est limitée et l’on veille à ce que les pièces ne se refroidissent pas, en particulier la nuit. Le soir, les appareils sont éteints. Les petites mesures contribuent aussi à réduire la consommation d’énergie: les tasses à café ne sont plus prélavées à chaud et le lave-vaisselle n’est mis en marche que lorsqu’il est plein.
De l’autre côté du Gothard, les membres de l’usam font également des efforts d’économie. Ainsi, l’Associazione Industrie Ticinesi (AITI) informe les entreprises membres de la campagne de sensibilisation de la Confédération et organise des rencontres entre des spécialistes – par exemple ceux de l’Agence de l’énergie pour l’économie (AEnEC) – et les entreprises, afin d’élaborer des propositions concrètes de mesures d’économie d’énergie pouvant être mises en œuvre dans les différentes entreprises.
En interne, l’AITI a baissé la température de ses bureaux de deux degrés, réduit l’éclairage et éteint les appareils en veille comme les machines à café ou les ordinateurs qui ne sont pas utilisés. L’AITI déconseille l’utilisation des ascenseurs.
Éviter un régime plus strict
Toutes ces mesures ont un objectif commun: économiser ensemble et volontairement – afin que des mesures plus strictes ne doivent pas être envisagées.
sgz/pd/JAM