
La face obscure de la qualité suisse
Matériel de guerre – Le Swiss Made jouit d’une excellente réputation, synonyme de qualité, de précision et de fiabilité. Mais dans le domaine des équipements militaires, ce label perd de son éclat.
Matériel de guerre – Le Swiss Made jouit d’une excellente réputation, synonyme de qualité, de précision et de fiabilité. Mais dans le domaine des équipements militaires, ce label perd de son éclat.
ATTRACTIVITÉ ÉCONOMIQUE – Les PME souffrent plus que les grandes entreÂprises d’une bureaucratie et d’une règlementation excessives. La loi sur l’allègement des coĂ»ts de la règleÂmenÂtation pour les entreprises (Lacre), en vigueur depuis fin 2024, vise Ă remĂ©Âdier Ă cette situation. Le temps est venu d’établir un premier bilan.
EN CAMPAGNE – Jean-François Leuenberger, boulanger-pâtissier, propriétaire de la boulangerie Chez Jean-Pierre à Courtelary a décidé de s’engager dans la campagne lancée par le commerce de détail, GastroSuisse et l’usam. Pour le plaisir et la liberté de choix. Voici son message adressé à la presse lors de la conférence de lancement du projet.
Tabac – La mise en œuvre de l’initiative «Enfants sans publicité pour le tabac» équivaut à un pas pragmatique vers le Conseil national, sans renoncer aux principes fondamentaux.
Feux d’artifice – Un exemple de plus pour la campagne «Pas un bébé» à laquelle l’usam participe. Une idée totalementinutile exprimée par une commission du National: soumettre à autorisation tout ce qui cause du bruit et de la pollution sonore.
NANNY STATE – Qu’il s’agisse d’employés de l’administration, de politiciens ou d’organisations internationales avides de règlementation: notre mode d’alimentation est mis à la question. Récemment, l’Université de Berne a saisi la balleau bond et pris position dans ce débat idéologique.
SALAIRE MINIMUM – La Commission de l’économie et des redevances du National s’oppose à l’affaiblissement du partenariat social. Le débat sur les conventions collectives de travail de force obligatoire en été risque d’être chaud.
Numérisation – Avec l’introduction prévue d’un extrait électronique du registre des poursuites, la Suisse rattrape le temps perdu. Au-delà de cette étape, il faut passer à la vitesse supérieure en matière d’e-ID. Son potentiel, tant pour les citoyens que pour l’économie, est encore bien plus important. Malgré le référendum qui a abouti.
URS FURRER – «L’État, avec toutes ses interdictions, devient de plus en plus envahissant et traite les citoyens comme des bébés», lance le directeur de l’usam. La nouvelle campagne contre le Nanny-State prend le contre-pied et pousse les gens à se défendre. «Sinon, on finira par s’en prendre aussi au cervelas.»
plaintes collectives – Le Conseil national a décidé à une nette majorité de rejeter les actions collectives. L’usam salue ce résultat clair. C’est maintenant au tour des États de les refuser, idéalement tout aussi clairement.
INITIATIVE D’EXPROPRIATION – Avec leur initiative sur l’impĂ´t sur les successions, les Jeunes socialistes veulent dĂ©truire le paysage Ă©coÂnoÂmiÂque suisse et le remplacer par un ordre Ă©conomique Ă©co-socialiste. Un sonÂdaÂge montre que près d’une entreprise sur deux procède Ă des clarifications en vue d’un Ă©ventuel dĂ©part.
NANNY STATE – La politique favorise toujours plus la mise sous tutelle plutôt que la responsabilité individuelle. La Suisse devient un État-nounou. Swiss Retail Federation, GastroSuisse, le Forum suisse des consommateurs et l’usam s’opposent à cette menace et lancent la campagne «Pas-un-bébé».
NANNY STATE – Les entrepreneurs Jean-François Leuenberger et Michael Vogt s’impliquent personnellement dans la campagne «Pas-un-bébé», convaincus qu’il existe d’autres solutions que les règles et les interdictions qui «nuisent gravement» aux PME.
ESG – L’usam s’engage depuis toujours pour la rĂ©duction des coĂ»ts de la règleÂmentation. C’est pourquoi elle demanÂde aujourd’hui un moratoire sur toutes les nouvelles normes ESG. Cela est d’autant plus urgent que l’UE se prĂ©Âoccupe enfin de choses plus imporÂtanÂtes que de harceler les PME avec des tracasseries supplĂ©mentaires.
PFAS – Pas évident de biodégrader des substances comme les per- et polyfluoroalkylées (PFAS). Pour les PME, il est essentiel de se renseigner à temps, de rester en phase avec d’éventuels changements règlementaires et de chercher des solutions de manière proactive.
SUISSE–UE – Pour Ă©valuer le rĂ©sultat des nĂ©gociations entre la Suisse et l’UE, les textes concrets de l’accord sont essentiels. Or aujourd’hui, une douzaine de «fiches d’information» seulement ont Ă©tĂ© publiĂ©es. L’usam ne peut donc procĂ©der qu’à une Ă©vaÂluaÂtion gĂ©nĂ©rale de la situation.
La poste – Le Tribunal administratif fédéral oblige la PostCom et l’OFCOM à examiner de plus près les reprises que la Poste effectue en dehors de son mandat de service universel. Enfin une bonne nouvelle.
KLOSTERS 2025 – Le conseiller fĂ©dĂ©ral Guy Parmelin s’est nettement proÂnonÂcĂ© contre toute politique industrielle, lors de la 75e ConfĂ©rence d’hiver des arts et mĂ©tiers. Par temps incertain, mieux vaut en effet brider le dirigisme Ă©tatique et maintenir une fiscalitĂ© peu Ă©levĂ©e. Trop de rĂ©glementations tuent le succès.
Réglementation – Alors que l’augmentation de la charge administrative est perçue comme une préoccupation majeure dans l’économie, une partie de la population voit les choses différemment. Par ailleurs, les réglementations sont régulièrement utilisées comme un instrument dans la lutte concurrentielle. Au grand dam des PME.
PLAINTE COLLECTIVE – Après un examen approfondi, la commission juridique du Conseil national rejette les actions collectives. Elle propose au Conseil national de ne pas entrer en matière sur une nouvelle révision du CPC lors de la session d’hiver en cours. Une sage décision du point de vue de l’usam.
nouveaux chiffres de l’ofs – La Suisse est un pays de PME. Elles représentent 99,7% des presque 620’000 entreprises de l’économie de marché et contribuent à deux tiers de tous les emplois. Il est donc grand temps d’améliorer les conditions-cadres dans lesquelles elles s’activent.